Le Parti Québécois prépare sa campagne électorale dans Arthabaska

Le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a procédé jeudi au lancement de sa précampagne en prévision de l’élection partielle qui sera déclenchée d’ici l’automne dans la circonscription d’Arthabaska. Il était accompagné du député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé et de la porte-parole du PQ Méganne Perry Mélançon. Aucune annonce quant à l’identité du candidat péquiste dans cette circonscription n’a été faite.

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Des dizaines de militants étaient présents à Victoriaville pour accueillir le chef péquiste, tous impatients de connaître la personne qui représentera la formation politique lors de l’élection partielle entraînée par la démission du député indépendant Éric Lefebvre, qui est passé chez les conservateurs fédéraux. «On ne contrôle pas le moment où l’élection sera déclenchée, alors on procède à l’ouverture du local électoral pour être prêts, mentionne M. St-Pierre Plamondon. On reviendra ultérieurement avec l’annonce de notre candidat ou de notre candidate.»

Jeudi, TVA Nouvelles apprenait que le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, tentera de faire son entrée à l’Assemblée nationale en se présentant dans Arthabaska dans le cadre de cette élection partielle. M. Duhaime accuse d’ailleurs son adversaire du PQ «de parler des deux côtés de la bouche» en ne lui laissant pas le champ libre. «Aujourd’hui, en décidant de présenter un candidat dans Arthabaska contre le Parti conservateur du Québec, Paul St-Pierre Plamondon renie ses propres propos et son engagement à «rétablir un certain équilibre démocratique»», écrit le Parti conservateur dans un communiqué de presse diffusé jeudi.

Une accusation à laquelle Paul St-Pierre Plamondon n’a pas tardé à réagir: «En 2022, quand monsieur Duhaime n’a pas réussi à se faire élire, moi j’étais prêt à lui donner un bureau et un espace pour s’exprimer parce que je crois que dans une société, tout le monde a le droit de parole et on est capable de dialoguer. Mais évidemment que je n’ai jamais dit qu’on pouvait imposer un député à une population, qu’on pouvait empêcher une population de se prononcer sur qui elle veut comme député.»