Le NPD à 6%, selon un sondage: «C’est catastrophique», dit Philippe Léger
TVA Nouvelles
Un récent sondage place le Nouveau Parti démocratique (NPD) à 6% dans les intentions de vote, ce qui pourrait signifier sa disparition s’il ne gagne pas au moins quelques points, selon le chroniqueur Philippe Léger.
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Un coup de sonde mené par la firme Léger pour le compte de La Presse canadienne publié lundi place les libéraux à 44% des intentions de vote devant les conservateurs, à 38%, les néo-démocrates, à 6%, et le Bloc Québécois, à 5%.
«Quand je vois ce sondage-là, je pense à la disparition du NPD, mentionne M. Léger, lors d’un commentaire à l’émission Le Québec matin. À 6%, on ne représente pratiquement rien.»
Le parti de Jagmeet Singh pourrait ainsi se retrouver avec aussi peu que six sièges à la Chambre des communes.
«On parle de gens qui sont très confortablement établis dans leur circonscription, soutient le chroniqueur. Des gens comme Alexandre Boulerice, par exemple, dans Rosemont, qui est très établi, où l’on ne vote pas tant pour le NPD, mais pour Alexandre Boulerice. C’est catastrophique.»
Bien que deuxième, à six points des libéraux, ce sondage n’est pas aussi mauvais qu’il pourrait le paraître pour le Parti conservateur, selon lui.
«Ce qui est intéressant là-dedans, c’est que ce n’est pas tant une baisse du Parti conservateur du Canada, c’est une montée du Parti libéral du Canada, une descente du NPD et une petite descente du Bloc», dit M. Léger.
«Le Parti conservateur était à 40, 41 ou 42% et maintenant il est à 38%, ajoute-t-il. Ce n’est pas tant une grosse baisse.»
De son côté, le Parti libéral commence la campagne en plafonnant.
«À 44% pour le Parti libéral de Mark Carney, c’est un plafond que, probablement, le Parti libéral du Canada ne vivra plus jamais et que, probablement, il n’a pas vécu au cours des 30 dernières années, avance le chroniqueur. C’est assez phénoménal comme sondage pour Mark Carney.»
«Ceci dit, en campagne électorale, quand on est si haut, on va rebaisser tranquillement, et quand on baisse, c’est de savoir comment on va gérer cette décroissance-là, continue-t-il. Ce n’est pas facile.»
Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.