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L'article provient de TVA Sports
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«Le montant que tout le monde entend, ce ne sera pas le montant à la fin» – Luc Robitaille sur la saga de la subvention des deux matchs préparatoires des Kings à Québec

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2023-11-26T10:00:00Z
2023-11-26T12:48:41Z
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LOS ANGELES | En Californie, à plus de 4500 kilomètres de Montréal, Luc Robitaille reste bien loin de la tempête politique soulevée par la venue des Kings pour deux matchs préparatoires à Québec, les 3 et 5 octobre 2024, contre les Bruins et les Panthers.

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Robitaille s’installe dans un petit coin tranquille de la passerelle de presse du Crypto.com Arena pour s’entretenir avec deux journalistes du Québec: le collègue Alexandre Gascon, de Radio-Canada Sports, et l’auteur de ces lignes.

Le président des Kings a toutes les raisons de sourire. Son équipe mène 2 à 0 après deux périodes. Un match qu’elle gagnera facilement 4 à 0 pour obtenir une cinquième victoire d’affilée et une 13e en 19 matchs cette saison.

Pour attirer les Kings au Colisée Vidéotron à l’automne 2024, le ministre des Finances, Eric Girard, a annoncé une subvention de cinq à sept millions. Ce montant d’argent promis a suscité la grogne populaire, surtout dans un contexte où il y a une grève au sein du secteur public.

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La semaine dernière, le ministre Girard avait même dit «[qu’il] aurait aimé que ça coûte moins cher», mais que «c’était ça ou rien».

  • Écoutez le segment sportif de Jean-François Baril via QUB radio :

Pas le bon chiffre

Questionné pour savoir si les Kings pouvaient envisager de mettre un frein à ce projet, Robitaille n’a jamais ouvert cette porte. Au contraire. Et selon lui, le chiffre de cinq à sept millions reste trompeur.

«On est contents d’être là, d’aller s’établir là pendant cinq jours, a dit le président des Kings. Je pense que Québec va être une place fantastique. Du point de vue de l’argent, on a fait notre entente avec Québecor. Le montant que tout le monde entend, ce ne sera pas le montant à la fin parce qu’il y a des billets qui se vendent, il y a des commandites, il y a beaucoup de choses qui vont faire en sorte qu’ils vont peut-être faire de l’argent après avoir payé les frais de transport des autres équipes. On regarde ça comme ça. On est juste content d’y aller.»

«Parfois ici [avec les Kings], on mise sur des événements ou la ville de Los Angeles mise sur des événements, a-t-il poursuivi. Il y a plusieurs événements sportifs dans chacun des États américains ou dans les provinces au Canada. Il faut toujours embarquer et amener du monde. À Québec, il y aura trois équipes avec nous, les Bruins et les Panthers. Si nous n’y allons pas, nous irions ailleurs. C’est ça qui arrive souvent. À Québec, le monde aime voir du bon hockey et ils vont avoir la chance d’en voir. Comme je dis, je ne sais pas combien ça coûtera à la fin, mais je sais que ce ne sera pas le chiffre que tout le monde pense.»

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«J’ai entendu dire qu’il y a beaucoup de billets qui se vendent en ce moment, je pense qu’ils sont rendus à 16 000. Les gens vont être fébriles et ça va être le fun pour tout le monde.»

Une implication des joueurs

Les Kings visiteront Québec pour une période de cinq jours. Ils n’avaient pas le choix de partir de Los Angeles parce que le Crypto.com Arena subira des rénovations durant cette période.

Pour leur passage dans l’ancienne ville des Nordiques, les Kings organiseront des événements pour se rapprocher des partisans. Phillip Danault et Pierre-Luc Dubois, les deux visages québécois de cette formation californienne, y joueront un rôle.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Sur la possibilité de voir renaître les Nordiques au sein de la LNH, Robitaille a offert une réponse classique.

«Tu entends toujours le nom de quatre villes: Houston, Salt Lake City, Atlanta et Québec. On ne sait pas ce qui va arriver dans cinq ou six ans. C’est rare des déménagements, je ne sais pas s’il va y avoir de nouvelles équipes dans la ligue, mais on entend quatre noms et Québec est toujours là-dedans. Lorsque tu es capable d’organiser quelques événements... Tout le monde sait qu’à Québec, les gens sont passionnés de hockey, ils n’ont pas nécessairement besoin de faire un truc de spécial, mais ce n’est pas mauvais non plus.» 

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