Le mirage Carney: cadeaux aujourd’hui, factures demain


Nathalie Elgrably
Cette année, les élections transcendent le simple choix d’un premier ministre. Nous sommes à la croisée des chemins, car nous devons choisir l’idéologie qui dictera notre avenir.
Mark Carney, encensé à coups de superlatifs infondés, incarne l’élite mondialiste et respire l’arrogance technocratique.
Son programme? Une avalanche de 130 milliards $ de dépenses publiques supplémentaires, prolongeant ainsi les déficits jusqu’en 2029 et augmentant la dette déjà asphyxiante à 1,2 trillion $.
Fardeau
Or, il faut comprendre qu’à toute dépense publique correspond un impôt ou une dette équivalente. Et une dette aujourd’hui, c’est un impôt demain.
Donc, lorsque Carney promet une hausse des dépenses et de la dette, il annonce de facto une hausse de votre fardeau fiscal. Choisir Carney, c’est donc choisir d’envoyer plus d’argent à Ottawa.
On peut tenter le déni de réalité, on peut s’inventer des discours rassurants, mais la réalité finit toujours par s’imposer.
Un gouvernement libéral cherchera donc de nouvelles sources de revenus, c’est inévitable!
Il a augmenté l’impôt sur le gain en capital l’an dernier.
Il a aussi envisagé une taxe sur la valeur nette immobilière en juillet dernier. Cette taxe vise les propriétaires, surtout les aînés, ayant remboursé leur maison. Qui dit que Carney, alors conseiller de Trudeau, n’introduira pas cette taxe? Qui veut risquer de transformer son foyer, bâti à coups de sacrifices, en vache à lait pour Ottawa?
Chose certaine, Carney incarne une gauche de woke déconnectée, une vision de la société où l’État s’immisce partout, réglemente tout, taxe et infantilise les citoyens au nom d’une idéologie que peu de Canadiens partagent.
Mirage
Aujourd’hui, le Parti libéral, c’est la punition du succès. C’est un état tentaculaire qui impose l’égalitarisme par l’appauvrissement généralisé.
Ainsi, avant de troquer la liberté pour la dépendance, et de succomber au mirage des cadeaux électoraux, rappelons-nous que le père Noël n’existe pas... et que les factures finissent toujours par arriver.