Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le ministère de l’Éducation ne sait toujours pas combien d’enseignants sont vaccinés

Photo d'archives Agence QMI, Thierry Laforce
Partager
Photo portrait de Charles Lecavalier

Charles Lecavalier

2021-08-18T20:59:31Z
Partager

Le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge ne sait toujours pas combien d’enseignants sont vaccinés à quelques jours de la rentrée.

« C’est une information qui peut être qualifiée de sensible, il y a des enjeux légaux, des enjeux de confidentialité », s’est-il justifié mercredi en conférence de presse.

La veille, le premier ministre François Legault a annoncé qu’il rendrait obligatoire la vaccination pour le personnel de la santé en contact avec les patients, ainsi que la tenue d’une commission parlementaire qui creuserait cette question, mais qui se pencherait en plus sur la vaccination obligatoire pour tous les employés de l’État en contact avec des citoyens.

Pour l’instant, toutefois il n’est pas possible de savoir combien d’enseignants sont vaccinés, une donnée importante dans ce débat. L’État est pourtant au fait, par région et par corps d’emploi, du nombre d’employés du réseau de la santé vaccinés. Il est également capable de connaître le pourcentage de vaccination chez les étudiants des cégeps et des universités du Québec, en croisant les données vaccinales et leurs codes permanents.

M. Roberge estime toutefois que le taux de vaccination des enseignants est « très très élevé », selon des informations qu’il a glanées lors de discussions avec les leaders syndicaux des grandes centrales.

« C’est très sensible d’avoir, personne par personne, l’information sur la vaccination. En santé c’est différent, les gens s’inscrivaient au vaccin, et il y avait une petite case et les gens devaient indiquer s’ils appartenaient au réseau de la santé », a expliqué M. Roberge.

La question de la vaccination obligatoire fait surface alors que le gouvernement Legault doit resserrer les mesures sanitaires dans le réseau de l’éducation en raison de la montée des cas de covid-19. Déjà, Québec exigera le port du masque en tout temps dans les universités et les cégeps. Au primaire et au secondaire, le masque ne sera pas obligatoire dans les salles de classe, mais la situation pourrait changer rapidement.

« On va avoir des réponses avant la rentrée scolaire. Pour l’instant il n’y a pas de port de masque en classe, mais comme je vous l’ai dit j’ai relancé la santé publique pour savoir, si dans certaines régions à cause de la hausse des cas, il faudrait avoir le port du masque », a-t-il expliqué.

Publicité
Publicité