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L'article provient de Le Journal de Québec

Pénurie de main-d'oeuvre: le milieu d’affaires de Chaudière-Appalaches à l’Assemblée nationale

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Katerine Roy | TVA Nouvelles

2021-11-10T01:34:32Z
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Des gens d'affaires et des élus de la région de Chaudière-Appalaches se sont rendus à l’Assemblée nationale mardi pour discuter avec les parlementaires de solutions à la pénurie de main-d’œuvre.

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Parmi leurs revendications, on demande au gouvernement un plan d'urgence pour éviter de foncer dans un mur.

«Un des éléments qui frappe l’imaginaire, c’est qu’on voit qu’éventuellement on va manquer de main-d’œuvre. Il y a près de 58% des entreprises qui pourraient penser à une délocalisation, relocalisation, de leur entreprise», a expliqué le maire de Lévis, Gilles Lehouiller, après le dévoilement des conclusions d’une vaste enquête commandée par les gens de la région sur les ondes de TVA, lundi.

«La majorité de nos entreprises, faut pas se le cacher, les plus importantes ont des pied-à-terre un peu partout aux États-Unis», a souligné le maire de Saint-Georges, Claude Morin.

Ils étaient 37 aujourd’hui à proposer des solutions, à échanger avec les autorités gouvernementales. Ils veulent un plan d’urgence. Le ministre du Travail, Jean Boulet, les a écoutés et se dit prêt à continuer de travailler avec eux.

«La majorité des solutions proposées sont déjà en application. Donc, il y a un défi de mieux faire connaître nos mesures et programmes», a-t-il énoncé.

Tous semblaient sur la même longueur d’onde, en revanche le premier ministre du Québec a partagé une vision différente de la problématique en après-midi, lors de la période de questions.

«Les entrepreneurs, on doit se poser des questions: est-ce qu’on est capable d’augmenter les salaires? Est-ce qu’on est capable d’avoir de meilleures conditions de travail pour attirer les travailleurs qui sont de plus en plus rares?» a indiqué M. Legault.

Un avis qui a sidéré la cheffe libérale Dominique Anglade.

«Ce n’est pas une histoire de trouver une ou deux ou trois personnes qui appliquent à un poste et ça crée de la compétition, il y a personne qui applique!» a-t-elle déploré.

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