Le Lightning s’en remet à ses connaissances

Agence QMI
Même en situation précaire, dimanche, le Lightning de Tampa Bay n’a pas baissé les bras, et son bagage des dernières années pourrait être déterminant dans la finale de l’Association de l’Est.
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Les Rangers de New York ont eu droit à une leçon douloureuse de la part des doubles champions en titre de la Coupe Stanley, qui ont comblé un retard de deux buts, pour l’emporter 3 à 2 dans le troisième match de la série que les Blueshirts menaient 2 à 1. Aussi, les Bolts ont misé sur leur vécu pour demeurer en contrôle. Ils connaissent les ingrédients à intégrer pour obtenir du succès en séries éliminatoires, et le désespoir n’en fait pas partie.
«Nous avons déjà été dans de telles situations auparavant. Le truc le plus important, c’est que nous avions une recette et il fallait juste s’en tenir à cela, a déclaré au quotidien New York Post l’entraîneur-chef, Jon Cooper. À certaines occasions dans cette série, nous avons essayé de fabriquer des choses qui nous ont placés sur les talons. Nous n’étions pas synchronisés.»
«J’ai aimé notre jeu à cinq contre cinq. Nous devons en rester là, tout en demeurant loin du banc des pénalités.»
Élément déclencheur
Chez les joueurs du Lightning, il importe également de continuer à suivre le plan de match, même quand ça ne tourne pas rond sur la patinoire. En arrière 2 à 0 dans le troisième match ainsi que dans la série, ils avaient une marge de manœuvre réduite et devaient agir rapidement. Comme c’est souvent le cas dans les matchs d’après-saison, il a fallu les pénalités de l’adversaire pour revenir dans le coup et jouer avec une étincelle renouvelée.
«Vous êtes sur le banc, en retard dans la partie et la série. Vous sentez que le rythme est de l’autre côté et ce n’est vraiment pas facile. Mais à cette période de l’année, c’est ainsi que ça se passe: il s’agit de trouver un moyen de gagner, de surmonter l’adversité. Nous l’avons fait dans les dernières années et le match de dimanche en fut un autre exemple.»
«C’est ce qu’on disait avant l’affrontement. Il fallait se faire un chemin vers la victoire et maintenant, il arrivera ce qui arrivera. La situation n’était pas idéale, mais personne n’abandonne dans ce groupe.»
Le mot «panique» n’est évidemment pas dans la bouche des porte-couleurs du club, qui préfèrent regarder vers l’avant.
«Peut-être que dans les années antérieures, peut-être... que la panique aurait embarqué à un moment donné, a admis Cooper. Cependant, ce n’est réellement pas cela ici. Nul doute que le fait d’avoir vécu le tout avant a aidé notre état d’esprit.»