Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le Hamas prêt à de nouvelles discussions «sérieuses» en vue d'une trêve à Gaza

AFP
Partager

AFP

2025-06-05T20:30:34Z
Partager

Le Hamas est prêt à entamer un nouveau cycle de discussions, «sérieuses», en vue de parvenir à un accord de trêve à Gaza, a déclaré le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien, Khalil al-Hayya, dans un message vidéo diffusé jeudi soir.

• À lire aussi: Reconnaissance d’un État palestinien: «un mauvais signal», selon Berlin

• À lire aussi: Les corps de deux otages détenus par le Hamas ramenés en Israël lors d’une opération spéciale

• À lire aussi: Gaza: les secours font état d’au moins 10 morts dans des frappes israéliennes

«Nous réaffirmons être disposés à un nouveau cycle de négociations, sérieuses, en vue de parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent», affirme M. Hayya dans cet enregistrement, indiquant que les contacts «avec les médiateurs et autres parties continuent» en ce sens.

Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël par l’intermédiaire d’une médiation assurée d’un côté par le Qatar et l’Égypte et de l’autre par les États-Unis ont pu sembler proches d’aboutir fin mai.

Le président américain Donald Trump avait assuré le 30 mai qu’un accord de cessez-le-feu prévoyant la libération d’otages israéliens à Gaza en échange de celle de Palestiniens détenus par Israël était «tout proche».

Mais Israël et le Hamas se sont ensuite mutuellement accusés d’avoir fait capoter une proposition de l’envoyé spécial de M. Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, en y proposant des modifications inacceptables.

M. Witkoff lui-même avait jugé le 31 mai «complètement inacceptable» la réponse du Hamas.

Accusant une nouvelle fois le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d’être le principal obstacle à la conclusion d’un accord, M. Hayya a affirmé que le Hamas n’avait «pas rejeté» la dernière proposition de Witkoff, mais a insisté sur les exigences de son mouvement.

Le Hamas, a-t-il dit, veut une «garantie réelle» des Américains pour empêcher qu’Israël reprenne les combats après que le mouvement aura libéré des otages, un retour de l’armée israélienne sur les lignes où elle s’était retirée pendant la trêve de deux mois (de mi-janvier à mi-mars) avant qu’elle reprenne son offensive, et la fin du «mécanisme militarisé» de distribution de l’aide humanitaire mis en place par Israël avec le soutien des États-Unis via une société privée.

Et plus que tout, le Hamas exige que la trêve permette d’engager des discussions en vue de la «fin de la guerre», alors que M. Nétanyahou et son gouvernement répètent régulièrement que cela ne sera atteint que lorsque le Hamas sera «anéanti».

Publicité
Publicité