Le Hamas annonce la mort d'un de ses commandants dans un raid israélien
Agence France Presse
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé mardi la mort d'un de ses commandants militaires dans une frappe israélienne sur le centre de la bande de Gaza, au onzième jour d'une guerre ayant fait des milliers de morts.
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Aymane Nofal, un commandant des Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, a été tué dans une frappe de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij, indique un court communiqué du Hamas.
Regarding the massacre carried out on Bureij, this scene shows the extent of the destruction.. pic.twitter.com/Wx1LQpgo9t
— Brian’s Breaking News and Intel (@intelFromBrian) October 17, 2023
Confirmant avoir tué Nofal, l'armée israélienne a affirmé dans un communiqué qu'il «avait mené de nombreuses attaques contre Israël», «supervisé la confection d'armes» et «pris part à l'organisation de l'enlèvement de Gilad Shalit», un soldat israélien capturé en 2006 et libéré en 2011.
Autre dirigeant tué
Dans la nuit, un autre cadre du Hamas, Ossama Mazini, a été tué par l'armée israélienne, a-t-elle indiqué. Le groupe n'a pas commenté.

Mardi, le bureau médias de l'organisation palestinienne a indiqué qu'Israël avait visé une maison dans la ville de Gaza appartenant à la famille d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de l'organisation, basé au Qatar.
Cette nouvelle guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante sans précédent lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas sur le sol israélien depuis la bande de Gaza contrôlée par le mouvement.

Plus de 1 400 personnes ont été tuées depuis cette date en Israël, la plupart des civils tués le jour de l'attaque, la plus meurtrière depuis la création de l'Etat d'Israël.
Les frappes de représailles israéliennes ont tué environ 3 000 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.



