Le docuréalité «Les marieuses» sur Vrai: gérer les émotions des clients et veiller aux moindres détails


Guillaume Picard
Le nouveau docuréalité «Les marieuses» est fort divertissant et on est épuisé juste à suivre trois organisatrices de mariage qui ne ménagent aucun effort pour satisfaire leurs clients qui, disons-le, peuvent être exigeants et parfois difficiles à gérer.
Dans les trois premiers épisodes visionnés par l’Agence QMI, sur un total de 10, on découvre Marilyn Mahotières et Valérie Bigras, qui courent partout pour coordonner tous les détails dans les temps. L’anxiété de leurs clients, normale dans le cadre d’un mariage, fait d’elles des psychologues à leur manière, leurs journées étant remplies d’émotions, de changements, d’imprévus et d’ajustements. Il y a aussi Andrée-Anne Tessier, mais cette troisième marieuse apparait plus tard dans la série réalisée et produite par Isabelle Ouimet, de Pixcom.
Marilyn Mahotières et Valérie Bigras doivent tenir compte de mille et une choses, faire preuve de débrouillardise et être constamment en mode solution, avec une généreuse touche de créativité.
Elles doivent s’occuper des menus, des plans de table et de salle, des fleurs, des invitations, des alliances, des fournisseurs, etc. Bref, vous aurez compris que la liste de leurs tâches et de leurs affectations est longue, très longue. Ça donne le tournis, mais ces femmes bossent sans relâche pour rendre des gens heureux et faire de leur mariage un jour inoubliable.
Elles sont attachantes, fonceuses, déterminées, et elles ne se laissent pas démonter par les obstacles, tout mariage qui se respecte s’accompagnant de rebondissements de dernière minute. Les alliances peuvent être perdues, il peut manquer 100 chaises quelques heures à peine avant la cérémonie et la robe de mariée peut même être endommagée à la dernière minute, ce qui nécessite un miracle et beaucoup de sang-froid.
Marilyn Mahotières et Valérie Bigras racontent leur passion pour ce métier qui n’est assurément pas fait pour tout le monde. Elles ont des centaines de mariages à leur actif et se livrent avec émotion, les deux femmes étant fort attachantes.
- Écoutez l'entrevue avec Marilyn Mahotières et Valérie Bigras à l’émission de Sophie Durocher diffusée chaque jour en direct 14 h 35 via QUB radio :
La COVID provoque un goulot d’étranglement
La pandémie a repoussé plusieurs mariages, faisant en sorte que 2022 a été une année folle pour l'industrie du mariage.
Des centaines de couples ont en effet voulu rattraper le temps perdu et le contexte de pénurie de personnel et de biens a ajouté aux défis, les disponibilités se faisaient également rares dans les salles et les églises.
Marilyn Mahotières parle d’une «vague de mariages», et on la croit en la voyant se démener pour coordonner deux mariages la même journée. Même chose pour Valérie qui, de son côté, doit faire face à la fermeture du Manoir Rouville-Campbell, ce qui l’émeut pour ses clients Stéphanie, 39 ans, et Mathieu, 43 ans. Les larmes montent quand elle évoque s’être mariée à cet endroit. Elle a veillé aux moindres détails de son propre mariage, à l’époque, ce qui lui a donné la piqure pour l’organisation de mariages, devenue sa passion.
Certains couples ont un budget qui semble sans fin. Grand bien leur en fasse, la jalousie n'étant pas de mise. Il faut voir le gâteau de mariage de Jabina et de Mackenzy, un sympathique couple d’origine haïtienne. L’infirmière de 37 ans rêve depuis 13 ans d’un très gros gâteau – il fait six pieds, compte 13 étages et sa confection s'étire sur quatre semaines, une facture de près de 20 000 $ – et elle en a même parlé dès le début de sa relation avec l’entrepreneur de 41 ans qu’elle s’apprête à épouser.
- Le docuréalité «Les marieuses» sera disponible sur la plateforme Vrai à compter du 20 décembre.