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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Chefferie du PCC: le député conservateur Joël Godin appuie à son tour Jean Charest

Photo d'archives, Pascal Huot
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Jean-Luc Lavallée | Journal de Québec

2022-03-08T22:05:00Z
2022-03-08T22:08:18Z
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Après Alain Rayes, Dominique Vien, Gérard Deltell et Bernard Généreux, un cinquième député conservateur du Québec, Joël Godin, annonce officiellement son appui à Jean Charest pour la chefferie du parti. 

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Le député de Portneuf-Jacques-Cartier a fait connaître sa décision sur Twitter mardi après-midi.  

« Suite à l’annonce du retrait de la course à la chefferie du PCC de Tasha Kheiriddin et ayant comme objectif de maintenir le Parti conservateur du Canada uni et progressiste-conservateur, j’appuierai le candidat Jean Charest s’il décide d’être dans la course », a-t-il gazouillé.  

Rappelons que la candidature de M. Charest, un secret de Polichinelle, doit être officialisée jeudi. 

En entrevue avec Le Journal, M. Godin dit avoir complété sa réflexion lundi soir. « Moi, mon but, c’est de sauver le parti conservateur du Canada, de l’unir, et qu’il reste progressiste-conservateur. Le seul candidat qui reste dans ma liste, c’est Jean Charest. Je vous annonce que je vais supporter Jean Charest », a-t-il déclaré.  

Écoutez Jean-François Lisée et Thomas Mulcair au micro de Richard Martineau sur QUB radio :

Son avenir lié à celui de Charest  

M. Godin a même lié son propre avenir en politique fédérale à l’élection éventuelle de M. Charest à la tête du PCC. « Je veux que ce parti-là soit progressiste-conservateur. Sinon, j’amorcerai ma réflexion sur mon avenir politique », a-t-il largué, craignant une scission des troupes conservatrices si un autre candidat remporte la chefferie. 

Jean Charest est « un gars qui est capable d’unir les deux solitudes qui sont la droite sociale et les progressistes-conservateurs », croit fermement M. Godin, qui a également vanté l’expérience de l'ancien premier ministre du Québec sur la scène provinciale et fédérale ainsi que sa « vision internationale ».  

Son passé trouble au PLQ ne l’effraie pas. « L’enquête Mâchurer est derrière et je pense que c’est l’UPAC qui écope ».  

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