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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Chefferie du PCC: le député conservateur Joël Godin appuie à son tour Jean Charest

Photo d'archives, Pascal Huot
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Photo portrait de Jean-Luc Lavallée

Jean-Luc Lavallée

2022-03-08T21:53:00Z
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Après Alain Rayes, Dominique Vien, Gérard Deltell et Bernard Généreux, un cinquième député conservateur du Québec, Joël Godin, annonce officiellement son appui à Jean Charest pour la chefferie du parti. 

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Le député de Portneuf–Jacques-Cartier a fait connaître sa décision sur Twitter mardi après-midi.  

«Suite à l’annonce du retrait de la course à la chefferie du PCC de Tasha Kheiriddin et ayant comme objectif de maintenir le Parti conservateur du Canada uni et progressiste-conservateur, j’appuierai le candidat Jean Charest s’il décide d’être dans la course», a-t-il gazouillé.  

Rappelons que la candidature de M. Charest, un secret de Polichinelle, doit être officialisée jeudi.

En entrevue avec Le Journal, M. Godin dit avoir complété sa réflexion lundi soir. «Moi, mon but, c’est de sauver le Parti conservateur du Canada, de l’unir, et qu’il reste progressiste-conservateur. Le seul candidat qui reste dans ma liste, c’est Jean Charest. Je vous annonce que je vais supporter Jean Charest», a-t-il déclaré.    

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Son avenir lié à celui de Charest 

M. Godin a même lié son propre avenir en politique fédérale à l’élection éventuelle de M. Charest à la tête du PCC. «Je veux que ce parti-là soit progressiste-conservateur. Sinon, j’amorcerai ma réflexion sur mon avenir politique», a-t-il largué, craignant une scission des troupes conservatrices si un autre candidat remporte la chefferie. 

Jean Charest est «un gars qui est capable d’unir les deux solitudes qui sont la droite sociale et les progressistes-conservateurs», croit fermement M. Godin, qui a également vanté l’expérience de l'ancien premier ministre du Québec sur la scène provinciale et fédérale ainsi que sa «vision internationale».  

Son passé trouble au PLQ ne l’effraie pas. «L’enquête Mâchurer est derrière et je pense que c’est l’UPAC qui écope».  

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