«Le coup de poing qui a changé ma vie»
TVA Sports
Olivier Aubin-Mercier a écrit une nouvelle page dans le livre des arts martiaux mixtes québécois en triomphant aux dépens de Stevie Ray vendredi soir dernier au mythique Madison Square Garden, raflant le titre de champion des poids légers de la Professional Fighters League (PFL).
Le «Canadian Gangster» a remporté les grands honneurs à l’aide d’une percutante droite qui a envoyé son adversaire au tapis.
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«C’est incroyable. Ce coup de poing a changé ma vie», s’est exclamé le Québécois d’entrée de jeu à l’émission JiC.
«Un K.-O. de la sorte, tu ne t’y attends pas. Tu ne prépares pas ça. J’ai gagné un million de dollars avec ça.»
«J’ai ressenti toute la pression qui était sur mes épaules disparaître immédiatement», toujours selon le combattant.
«Ce sport-là est impardonnable. En un seul coup, tout peut changer. On parle d’une mini seconde.»
«Tout était gros dans ce combat. C’est toute une expérience et un grand accomplissement pour moi.»
Du UFC au PFL
Cette ceinture a été conquise à l’occasion d’un quatrième combat en seulement huit mois pour Aubin-Mercier dans le circuit de la PFL.
«On va être honnête. Le niveau du Ultimate Fighting Championship (UFC) est encore pas mal meilleur que celui de la PFL.»
«Par contre, on voit beaucoup d’anciens champions du UFC qui échouent dans la PFL. Il ne faut pas prendre cette dernière à la légère pour autant.»
«C’est un bon défi pour n’importe qui», a-t-il conclu à ce sujet.
Là où est le magot
«Je n’ai jamais fait autant d’argent. Grâce à ce combat dans la PFL, j’ai fait un plus gros montant qu’en cumulant tous mes gains dans le UFC.»
«GSP», le mentor
«Georges Saint-Pierre m’a tellement aidé. Il m’a pris sous son aile. Les gens ne comprennent pas son niveau et la grandeur de sa personne.»
«Malgré sa retraite, il est à jour. Pour vous donner une idée, Georges m’a pété la gueule, il y a six mois. C’est toute qu’un spécimen.»
Les conseils de «GSP»
«Georges était présent au Madison Square Garden pour mon combat. Il était très investi. Il me criait de lancer ma jambe arrière. Je l’ai écouté et mon adversaire a attrapé ma jambe et a pris le dessus sur moi.»
«J’ai finalement réussi à me sortir de cette position vulnérable. Eh bien, Georges m’a crié de lancer ma jambe arrière à nouveau. Je l’ai encore écouté et ça l’a presque fonctionné», a-t-il raconté avec le sourire aux lèvres.
L’heure de la retraite?
En 2015, Olivier Aubin-Mercier avait admis vouloir se retirer à l’âge de 33 ans. Maintenant qu’il a atteint ce vénérable plateau, qu’en est-il de son avenir?
«Je pense pouvoir poursuivre. Toutefois, je devrai mieux me préparer physiquement, car j’ai eu à me battre en étant blessé dernièrement.»
«J’ai l’impression qu'il me reste un an avant de ralentir à un rythme d’un combat par année.»
«Mon but est d’amener la PFL à Montréal. Les dirigeants m’ont fait comprendre qu’ils allaient essayer de concrétiser ce projet.»
Voyez Olivier Aubin-Mercier à cœur ouvert dans la vidéo principale ci-dessus.