Le «convoi pour la liberté» fait des petits à travers le monde

La grogne populaire contre les mesures sanitaires et l’exemple du «convoi pour la liberté» au Canada inspirent de nombreuses manifestations à travers le monde.

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Alors que les manifestants du centre-ville d’Ottawa entament leur 11^e journée de protestations, des manifestants en Europe prévoient se rendre à Bruxelles, en Belgique, le 14 février prochain pour faire entendre leur mécontentement face aux mesures sanitaires.

Déjà jeudi, le Toronto Star parlait de douzaines de groupes sur les médias sociaux à travers le monde qui offrait leur solidarité au mouvement et, dans certains cas, organisait des convois dans leur capital.

En Autriche, un convoi se prépare à manifester à Vienne le 13 février. Un des organisateurs, Aram Lemmerer, a mentionné au média torontois qu’il avait reçu un «rugissement» en guise de réponse lorsqu’il a évoqué le convoi canadien devant une foule de manifestants.

En Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, plusieurs personnes tentent également d’organiser des convois de manifestations.

Du côté de la Finlande, une manifestation inspirée des convois canadiens s'est déjà tenue au cours de la fin de semaine. Samedi, la police d'Helsinki a d'ailleurs annoncé avoir interpellé 55 manifestants opposés aux mesures sanitaires la veille, majoritairement parce que ceux-ci refusaient d'écouter les consignes des autorités.

Un mouvement d’occupation

Pour le professeur à la faculté d’information de l’Université de Toronto, Brett Caraway, l’épuisement face aux mesures sanitaires est légitime, mais il estime que ce mouvement s’apparente à une idéologie populiste de droite.

«Plus ce convoi va persister, plus vous verrez des versions à travers le monde. Vous pouvez vous attendre à ce que de nouvelles alliances apparaissent. C’était juste une sorte de convoi sous la bannière de la liberté. Alors, il y a beaucoup de personnes qui peuvent s’identifier à ça. C’est un cri de ralliement majeur», a-t-il expliqué au Toronto Star.