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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le conservateur Luc Berthold bien en selle dans Mégantic–L’Érable–Lotbinière

Le député réélu pour un quatrième mandat après une campagne difficile marquée par la maladie et le deuil

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Photo portrait de Pierre-Paul Biron

Pierre-Paul Biron

2025-04-29T03:50:00Z
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Après une campagne marquée par le décès de son fils et un diagnostic de cancer de la prostate, le conservateur Luc Berthold a reçu un appui qui l’aidera à avancer alors que les électeurs de Mégantic–L’Érable–Lotbinière lui ont donné leur confiance pour une quatrième fois.

Le député conservateur était en bonne posture dès la fermeture des bureaux de scrutin. Le dépouillement des premiers résultats donnait déjà une avance considérable à M. Berthold, élu pour la première fois en 2015 sous la bannière conservatrice. Au moment d’écrire ces lignes, il détenait une avance de plus de 10 000 voix.

Le politicien de 59 ans a toutefois vécu une campagne beaucoup plus difficile que ses trois premières. En janvier, il avait annoncé être atteint d’un cancer de la prostate, puis il a vécu un autre drame quelques semaines plus tard, quand son fils David a perdu la vie à l’âge de 28 ans. Rien ne pourra effacer la peine, mais la confiance des électeurs a fait beaucoup de bien à l’homme.

«Il n'y a pas de baume qui permet d'effacer la perte d'un fils. Il me manquait beaucoup ce soir parce qu'il était toujours présent à chacune de mes élections. Mais ça me motive à continuer d'être député parce que tu aides des gens qui en ont besoin», a confié avec émotion Luc Berthold dans les instants suivant sa réélection.

Comme l'ensemble de ses collègues conservateurs, le député de Mégantic-L'Érable-Lotbinière était heureux de sa réélection, mais extrêmement déçu de voir les libéraux reprendre le pouvoir. M. Berthold s'inquiète particulièrement des dépenses annoncées par Mark Carney, tout comme de son manque de transparence quant à ses avoirs personnels, un bien mauvais présage selon l'élu.

«Avec un mandat d'un gouvernement Carney, on ne sait pas dans quoi on s'embarque», déplore-t-il. «Je crains que ce ne soit que la continuité du gouvernement de Justin Trudeau.»

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