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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Classement du «Journal»: voici les 25 plus grands groupes québécois

Numéro 3 – Harmonium

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Photo portrait de Cédric Bélanger

Cédric Bélanger

2025-06-21T04:00:00Z
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Quel est le plus grand groupe québécois de tous les temps? Vaste question, sujette à de vifs débats. Ne reculant devant rien, une équipe formée de journalistes du Journal de Montréal, du Journal de Québec, de l’Agence QMI et de TVA a décidé de trancher en constituant un classement des 25 meilleurs groupes produits par le Québec. Les critères: ampleur du succès, longévité, chansons qui ont traversé le temps, notoriété québécoise, notoriété internationale, qualité des concerts et aussi nos goûts personnels.


Parmi tous les groupes québécois qui ont trouvé une place dans notre palmarès, on peut affirmer sans se tromper qu’un seul a véritablement atteint le statut de mythe au Québec: Harmonium.

Mythique? On confond peut-être avec mystique.

En trois petites années, au milieu des années 1970, le noyau dur d’Harmonium, formé de Serge Fiori, Michel Normandeau et Louis Valois, a créé une trilogie d’albums – Harmonium, Si on avait besoin d’une cinquième saison et L’heptade – dont l’écho des mélodies folk-rock progressives résonnent encore avec ferveur pour toute une génération, un demi-siècle plus tard.

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Ce ne sont pas des paroles en l’air. Quand le producteur Nicolas Lemieux a eu l’idée un peu folle de vendre uniquement sur un site web un album de chansons du groupe en version symphonique, album paru en 2020. Il est rendu à 90 000 exemplaires vendus à ce jour. C’est un score phénoménal à une époque où les ventes de disques en format physique sont faméliques.

Musique complexe

Le mythe d’Harmonium repose essentiellement sur sa musique riche, complexe et sur le fait que le groupe ne faisait aucun compromis pour plaire au grand public.

Celui-ci est quand même tombé en amour avec Harmonium. Loin de nous l’idée de vouloir réduire l’œuvre du groupe à une banale nomenclature de quelques titres, mais il est impossible de penser à Harmonium sans évoquer des chansons comme Dixie, Pour un instant, Un musicien parmi tant d’autres, Comme un fou ou l’éponyme Harmonium.

Chanter en français n’a pas empêché le groupe, devenu rapidement un collectif à la suite de l’ajout de plusieurs musiciens, d’exporter son œuvre en Europe et aux États-Unis.

En 2015, le magazine Rolling Stone avait même placé Si on avait besoin d’une cinquième saison au 36e rang d’un palmarès des 50 meilleurs albums de rock progressif de tous les temps, au milieu des plus grandes œuvres des Pink Floyd, Genesis, Rush et King Crimson.

«Le sommet de tout le mouvement folk progressif», avait statué le magazine à propos du disque d’Harmonium.

Harmonium a peut-être cessé ses activités trop rapidement, en 1978, mais sa légende n’est pas sur le point de s’effacer de la mémoire collective.

  • Albums à écouter: Harmonium, Si on avait besoin d’une cinquième saison, L’heptade

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