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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le chef du Pentagone en visite à Guantanamo

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2025-02-25T19:51:09Z
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Le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, visite mardi la base américaine de Guantanamo, à Cuba, dont Donald Trump veut faire un centre géant de rétention pour 30 000 migrants. 

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«Je suis arrivé à la station navale de Guantanamo Bay, sur la ligne de front de la guerre menée contre le sud de la frontière américaine», a-t-il écrit sur X, publiant une vidéo sur laquelle on le voit saluer et serrer les mains des militaires de la base, où il a lui-même servi en tant qu’officier.

«La protection du territoire souverain des États-Unis est la mission (du ministère de la Défense) et nous mettons rapidement en place les décrets du président sur la sécurisation de la frontière», a-t-il ajouté.

Le Pentagone a souligné dans un communiqué que ce voyage illustrait «l’engagement du ministère à assurer la sécurité et l’efficacité opérationnelle» de la base et donnait une «opportunité de dialoguer avec les membres et le personnel dévoués qui jouent un rôle essentiel dans la mission de la base».

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La base de Guantanamo, enclave américaine sur la côte sud-est de Cuba, est connue pour sa prison militaire ouverte après les attentats du 11 — septembre 2001, où 15 personnes restent désormais incarcérées.

Les États-Unis ont commencé à y envoyer des migrants début février, et plus de 170 d’entre eux ont été rapatriés au Venezuela la semaine dernière.

Le US Southern Command (le Commandement sud de l’armée américaine, qui coordonne les forces armées du pays dans les Caraïbes et en Amérique du Sud) a fait savoir mardi que «17 étrangers illégaux représentant une grande menace» étaient détenus à Guantanamo depuis le week-end dernier.

Mi-février, des organisations de défense des droits de l’homme et des réfugiés ont intenté une action en justice contre l’administration Trump afin d’avoir accès aux migrants détenus à Guantanamo, dénonçant le manque d’informations sur la durée et les conditions de cette détention.

Les Nations unies ont quant à elles affirmé le mois dernier que les migrants ne devaient être placés en détention «quand dernier recours».

Donald Trump a érigé la lutte contre l’immigration illégale en priorité absolue de son nouveau mandat et promis une vaste campagne d’expulsions.

Dès son retour à la Maison-Blanche, en janvier, il a déclaré l’état d’urgence à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, et y a envoyé l’armée pour en assurer la surveillance.

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