«Le cauchemar d'Emily à Gaza est terminé», dit la mère de l'otage israélienne Emily Damari
AFP
«Le cauchemar d'Emily à Gaza est terminé», a déclaré Mandy Damari, la mère de l'otage israélo-britannique libérée avec deux autres otages israéliennes dimanche au premier jour de la trêve entre le Hamas et Israël.
«Après 471 jours, Emily est finalement rentrée», a dit Mandy Damari dans un communiqué transmis à l'AFP, remerciant «tous ceux qui n'ont cessé de se battre pour Emily durant cette terrible épreuve».
Emily Damari, 28 ans, avait été enlevée le 7 octobre 2023 par des combattants du Hamas dans le kibboutz Kfar Aza. Elle était la seule ressortissante britannique encore retenue par le mouvement islamiste palestinien.
Elle a été libérée dimanche aux côtés de Romi Gonen et Doron Steinbrecher.
«Alors que le cauchemar d'Emily à Gaza est terminé, pour beaucoup trop d'autres familles, l'impossible attente continue», a toutefois souligné Mandy Damari.
«Tous les otages doivent être libérés et une aide humanitaire doit être apportée aux otages qui attendent toujours de rentrer chez eux», a-t-elle insisté.
Le premier ministre britannique Keir Starmer a salué la libération des trois otages israéliennes, et celle d'Emily en particulier.
«La libération des trois otages aujourd'hui (dimanche) est fantastique et attendue depuis longtemps après des mois de supplice pour elles et leurs familles», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Il a rendu hommage à Mandy Damari, «qui n'a jamais cessé son combat sans répit pour ramener sa fille chez elle».
Mais il a souligné que «cette journée représente aussi un autre jour de souffrance pour tous ceux qui ne sont pas encore rentrés chez eux», en référence aux 91 otages toujours aux mains du Hamas, dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.
Et il a appelé à ce que l'accord de cessez-le-feu, incluant la libération des autres otages et l'augmentation de l'aide humanitaire à Gaza, soit «pleinement mis en œuvre et dans le calendrier prévu».
Lors de l'attaque du Hamas, Emily Damari avait été blessée par balle à la main et à la jambe.
«Nous avons vu des images d'(Emily) qui avait l'air raisonnablement bien, mais seul le temps pourra le dire», a déclaré à l'AFP Adam Rose, l'un des avocats des familles britanniques des otages, insistant que le fait qu'«on ne sait pas où elle a été détenue ces 15 derniers mois», durant lesquels «toute sa famille a été plongée dans une situation totalement traumatisante».
«Les familles de tous les otages se réjouiront aujourd'hui que les trois jeunes femmes aient été libérées, mais beaucoup d'entre elles savent que leur proche ne connaîtra peut-être pas la même issue», a-t-il ajouté, rappelant que sur les 33 otages qui doivent être libérés dans la première phase de la trêve, «nous savons que tous ne sont pas vivants».