Le capitaine canadien rêvait d’évoluer devant une grosse foule les patins aux pieds
Richard Boutin
Tout jeune, le capitaine de l’équipe canadienne rêvait d’évoluer devant une foule importante les patins aux pieds. Il réalisera une partie de son rêve.
Fynn McCarthy réalisera son rêve sans les patins. «Comme jeune Canadien, j’ai commencé à jouer au hockey à l’âge de 8 ans et je rêvais de jouer dans la LNH devant une grosse foule, a-t-il raconté avec le sourire. Dans un scénario différent de celui que j’imaginais, je vais réaliser mon rêve alors qu’une foule de plus de 11 000 spectateurs est prévue pour notre match contre la France, samedi.»
Olympien à Paris l’été dernier, McCarthy a opté pour le volleyball en 4e secondaire. «J’avais le choix entre une bourse d’études à UBC ou continuer de jouer au hockey et me retrouver sur un quatrième trio dans le Junior B, a-t-il mentionné pour expliquer sa décision de remiser ses patins. J’ai débuté le volleyball tardivement, mais j’ai progressé rapidement.»
Pendant ses années universitaires, McCarthy a connu le président du comité organisateur Gilles Lépine, qui était à l’époque le directeur du service des sports à UBC.
À Québec pour la Ligue des nations, le central de la Colombie-Britannique tentera de partager son expérience avec les plus jeunes qui vivront leur baptême du niveau international. À l’instar des autres équipes, le Canada ne misera que sur trois joueurs présents à Paris.
«C’est un rôle important et je veux prêcher par l’exemple, a mentionné le capitaine canadien qui évolue dans le circuit professionnel polonais. Apprendre à performer au plus haut niveau est très différent de le faire dans le réseau universitaire. Je veux aider les plus jeunes à grandir et à s’adapter à la vitesse du jeu. C’est un grand honneur d’avoir été nommé capitaine.»
McCarthy frappe en relève du triple olympien Nicholas Hoag, qui suivra l’action des lignes de côté en raison d’une blessure à un pied.
«J’étais sous le choc»
McCarthy a été impressionné d’évoluer devant un PEPS rempli au bouchon, dimanche, à l’occasion d’un match amical face à l’Italie. «J’étais sous le choc de voir un tel appui. Je ne connaissais rien de Québec sauf que c’est une belle ville.»
Dan Lewis a lui aussi salué l’appui des gens de Québec. «Les gens de Québec appuient les événements sportifs et ça me dépasse qu’il n’y ait pas une équipe de la LNH, a mentionné l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne. J’habite à Gatineau, ma femme est Québécoise et j’adore Québec.»
La nomination de Lewis en janvier dernier a fait le bonheur de McCarthy. Le Canada a vu défiler quatre entraîneurs depuis 2021. «C’est incroyable d’être dirigé par un Canadien. Son engagement et sa passion sont impressionnants. C’est un rêve d’avoir un entraîneur aussi passionné et en amour avec le sport.»