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L'article provient de TVA Sports
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Le Canadien est enfin redevenu maître chez lui

Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-04-04T03:46:54Z
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En cherchant sur Google pendant le match de jeudi soir au Centre Bell, je suis tombé sur une citation qui traduit bien l’ambiance qui règne chez le Canadien en ce moment.

Ça dit : « La confiance n’est pas un dû. On ne l’obtient pas parce qu’on la demande. On la reçoit naturellement parce qu’on la mérite. »

Ce passage est de Joëlle Laurencin, une biographe française qui a commencé à écrire des histoires pour se faire la main pendant son adolescence. Mais elle était loin de penser que son rêve d’être publiée se réaliserait un jour.

La confiance, c’est comme l’expérience. Ça ne s’achète pas, ça s’acquiert.

Rappelons-nous du Canadien du début de saison. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour s’effondrer devant le premier obstacle.

Pas grand-chose fonctionnait.

La confiance était fragile, pour ne pas dire quasi inexistante.

Fini l’humiliation

Mais depuis la Confrontation des 4 nations, tout a changé. Le Tricolore s’affirme comme l’une des meilleures formations de la Ligue nationale.

On ne peut pas parler d’un feu de paille. Ça dure depuis six semaines.

Le Tricolore est redevenu maître chez lui, un terme bien à la mode dans le monde politique ces temps-ci. Sa victoire aux dépens des Bruins était sa 20e de la saison à domicile, plateau qu’il avait atteint pour la dernière fois en 2018-2019, alors qu’il avait triomphé 25 fois devant ses partisans.

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L’équipe montréalaise n’a conservé une fiche supérieure à ,500 à domicile qu’une fois lors des cinq campagnes suivantes et ce fut lors de la saison réduite à 56 matchs en 2020-2021 (13-11-4), alors qu’il s’était rendu jusqu’en finale contre le Lightning de Tampa Bay.

Ce n’était pas jojo d’aller au Centre Bell au cours de cette période. Les équipes prenaient plaisir à humilier le Canadien de toutes les façons. Les troupiers montréalais se faisaient frapper de tous bords tous côtés et répliquaient à peine.

Montréal était devenu un endroit facile où jouer pour les autres clubs de la LNH.

Cette saison, les adversaires ont la vie moins facile. Les hommes de Martin St-Louis ne se laissent plus manger la laine sur le dos. Ils s’imposent physiquement.

Le Canadien a fait aux Bruins ce que ces derniers lui ont fait subir ces dernières années. Comme un boa étouffant sa proie, il ne leur a laissé aucune chance.

Des Bruins méconnaissables

C’est vrai que l’équipe bostonienne est un très pâle reflet des éditions qui avaient vaincu le Canadien lors des16 affrontements précédents entre les deux clubs. La formation montréalaise n’avait pu soutirer qu’un seul petit point (0-15-1) lors de cette séquence.

Les Bruins ne sont plus les Bruins. Jeudi soir, ils ne comptaient que 10 joueurs de la formation qui avait affronté le Canadien en octobre dernier.

Partis sont les Brad Marchand, Charlie Coyle, Trent Frederic et Brendan Carlo.

Ajoutez les noms de Charlie McAvoy et d’Hampus Lindholm qui sont sur la liste des blessés et vous comprendrez pourquoi les Bruins n’ont remporté qu’une victoire et récolter seulement trois points à leurs 10 derniers matchs (1-9-1).

Ainsi va la vie au hockey.

Ce qui est dommage, c’est qu’il y a longtemps que le Canadien et les Bruins n’ont pas lutté à forces égales. On sait ce que ça donne comme spectacle lorsque ces deux équipes sont à leur mieux.

Ce sera intéressant de voir ce que les Bruins feront durant l’entre-saison. Leur propriétaire Jeremy Jacobs n’est pas patient. Il n’est pas homme à endurer la médiocrité bien longtemps.

Si son équipe se replace plus tôt que tard et avec ce que le Canadien nous réserve pour les prochaines années, on pourrait revivre la grande rivalité entre ces deux organisations.

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