«Le Canada n’est pas à vendre»: la casquette de Doug Ford fait réagir

Le premier ministre ontarien Doug Ford, qui s’est mis à l’avant-scène dans la lutte contre les tarifs douaniers que souhaite imposer la future administration Trump, a fait un nouveau coup d’éclat mercredi lorsqu’il s’est présenté à la presse en portant une casquette avec l’inscription «Le Canada n’est pas à vendre» (Canada is not for sale).

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L’accessoire, porté par M. Ford avant de participer à une réunion à Ottawa à laquelle étaient conviés tous les premiers ministres des provinces, a fait énormément réagir dans les réseaux sociaux.

«Merci à Liam et à Emma de Jackpine pour ce fantastique chapeau. J’étais fier de le porter ce matin pour livrer le message que nous devrions [tous] mettre notre pays en premier. Tous les jours, les Canadiens se tiennent debout, unis et fiers. Comme le chapeau l’indique: le Canada n’est pas à vendre», a-t-il écrit.

Le chapeau, qui reprend l’esthétique des casquettes «Make America Great Again» portées par les partisans de Donald Trump, se veut comme un pied de nez aux menaces formulées par le futur président américain, qui a souligné son désir d’annexer le Canada par la «force économique».

«[Trump] va essayer de dévaster notre pays. Il va essayer de diviser notre pays et nous ne pouvons pas avoir de division dans notre pays», a-t-il martelé lors de son point de presse en ajoutant qu’il était pour une réplique forte de la part du Canada.

Doug Ford a repris son message d’unité au terme de la rencontre des premiers ministres, où la réponse du Canada face aux tarifs de 25% que souhaite imposer Donald Trump sur les produits canadiens devait être abordée.

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«C’est l’occasion pour les Canadiens de se tenir debout et d’être fiers. Lorsque vous irez chez votre commerçant local, vérifiez si vos produits portent l’étiquette “Fabriqué au Canada”. Si ce n’est pas le cas, déposez le produit et choisissez celui qui est conçu ici», a-t-il plaidé.

Doug Ford a laissé entendre mardi que 500 000 emplois pourraient être perdus en Ontario si Donald Trump allait de l’avant avec ses tarifs. De son côté, François Legault a indiqué de son côté que 100 000 emplois pourraient éventuellement être compromis au Québec.