Le bien-être avant le salaire pour la génération Z

Agence QMI
La moitié de la génération Z, qui regroupe les travailleurs nés entre 1997 et 2010, préférerait renoncer à une partie de son salaire si cela lui permettait d’avoir de meilleures conditions de travail.
Selon un sondage réalisé par Indeed, 41 % des membres de la génération Z au Québec sont près à compromettre un salaire plus avantageux pour avoir un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle.
Plus largement, 76 % des plus jeunes travailleurs sur le marché jugent qu’une entreprise pourra les fidéliser en offrant un bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.
À l’inverse, les jeunes sondés ont reconnu avoir la mèche plutôt courte avec leur employeur. Ainsi, «41 % des répondants de la génération Z déclarent qu’ils ne soulèveraient un grief auprès de leur supérieur qu’une à deux fois avant de démissionner», a noté Indeed dans un communiqué publié jeudi.
L’entreprise derrière le populaire moteur de recherche d’emploi conseille donc aux propriétaires d’entreprises de miser sur des mesures favorisant la conciliation travail/famille pour garder leurs jeunes employés.
«Soixante-douze pour cent des répondants de la génération Z ont déclaré que les heures supplémentaires non rémunérées étaient une pratique dépassée. Les stages non rémunérés (67 %), les horaires de travail fixes de 9 à 5 (46 %) et les semaines de 5 jours/40 heures (42 %) sont d’autres politiques traditionnelles du lieu de travail que la génération Z considère comme dépassées», a énuméré Indeed.