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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Le 811 coûte deux fois plus cher que prévu

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Gabriel Côté | Agence QMI

2022-11-22T16:10:22Z
2022-11-22T16:16:26Z
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Le remplacement du service de consultation téléphonique 811 devrait coûter 9,1 millions $, soit près de deux fois plus cher que prévu. 

Le gouvernement achève le remplacement de l’application qui supporte les professionnels de la santé et des services sociaux lorsqu’ils répondent aux appels qu’ils reçoivent par le biais de la ligne Info-Santé, ainsi que le développement d’un système similaire pour le Centre Antipoison du Québec.   

Cela inclut le développement du système informatique qui héberge l’application, et les fiches de consultation et d’intervention utilisés par les infirmières et les intervenants au bout du fil.  

Coûts

Initialement, ces travaux devaient coûter 4 749 600$, et se terminer en mai 2019. 

Mais selon les dernières estimations du ministère de la Santé, le service sera en opération à la fin janvier, et la facture devrait s’élever à 9 136 300 $.  

Écoutez l'entrevue avec Jérôme Rousseau, vice-président de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) à l’émission de Richard Martineau via QUB radio : 

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Le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé, a fait valoir que ces dépassements de coût sont attribuables à «l’évolution» de la façon de concevoir l’accès à la première ligne, et la volonté du gouvernement de concentrer de plus en plus les appels au même endroit pour mieux aiguiller la population. 

«Les besoins ont évolué au fil des dernières années, notamment avec la pandémie, mais surtout avec l’arrivée du Guichet d’accès à la première ligne (GAP) et de notre vision d’optimiser l’accès à la première ligne pour tous les Québécois», a-t-on indiqué dans une déclaration écrite. 

Retard

Du côté du ministère, on ajoute que la pandémie a retardé les travaux, notamment en forçant le gouvernement à redéployer ses ressources de façon à répondre aux besoins causés par la COVID-19.  

La coïncidence de ces retards et de la progression rapide des technologies a également eu des effets sur les coûts du projet. 

«Les technologies évoluant rapidement, il fut nécessaire d’actualiser certains travaux effectués précédemment et d’appliquer des changements technologies», a souligné une porte-parole du ministère.   

Questionné sur l’ampleur des retards et des dépassements de coûts, le cabinet de Christian Dubé a exprimé que «ce que les citoyens veulent présentement, c’est d’avoir accès à des services de première ligne rapidement et d’avoir des réponses rapides.» 

«Ce qu’ils veulent, ce sont des résultats simples et efficaces comme on l’a fait avec la vaccination», a renchéri le cabinet. 

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