Chien battu à mort à Magog: l’auteur présumé de l’attaque est arrêté

Maxime Deland
L’homme recherché pour avoir battu un chien et l’avoir laissé pour mort, il y a une semaine à Magog, en Estrie, a été arrêté, ont annoncé les autorités policières.
Le suspect de 66 ans a été relâché sous promesse de comparaître à une date ultérieure.
C’est grâce à la médiatisation de cette affaire sordide que les policiers ont pu obtenir les informations nécessaires à l’arrestation de l’individu.
Cette sordide histoire de cruauté animale est survenue vendredi dernier, près de l’intersection des rues Dollard et Saint-Jérôme, à Magog, en Estrie.
Vers 20 h, un témoin a communiqué avec le 911 pour signaler les hurlements incessants d’un chien qui se faisait maltraiter par un individu. Selon les témoins qui ont appelé le 911, le suspect n'était pas seul et un autre homme se trouvait à ses côtés.
Dépêchés sur les lieux, les policiers ont retrouvé le chien, une femelle croisée husky-berger allemand de 13 ans, complètement couvert de sang sur le terrain de son propriétaire.
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Des membres de la Société protectrice des animaux (SPA) sont venus récupérer le chien encore vivant, mais n’ont eu d’autre choix que de l’euthanasier: les blessures qui lui avaient été infligées étaient trop importantes.
Les policiers ont interrogé le propriétaire de l’animal, qui a admis avoir demandé à l’une de ses connaissances de tuer son chien, car celui-ci était rendu trop âgé.
À la suite de cette déclaration aussi surprenante qu’incriminante, les forces de l’ordre ont mené une perquisition au domicile de l’individu, où trois chats ont été saisis. Ils ont été pris en charge par la SPA.
L’homme de 75 ans a été arrêté. Le propriétaire a expliqué qu'il ignorait les intentions de l'individu et pensait plutôt qu’il allait l’emmener en campagne dans un boisé pour l’abattre avec un fusil. Une situation qui n’aurait pas été plus légale.
Il pourrait faire face à des accusations de cruauté animale, de négligence et de complicité après le fait.
Les citoyens du quartier ont qualifié de barbares les gestes posés et souhaitent que les responsables paient pour leur crime.
Qu'elle entraîne ou non la mort, la cruauté envers un animal est punissable par une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans.
Lors de la perquisition effectuée chez le septuagénaire, les policiers ont également trouvé une soixantaine de comprimés de métamphétamine et des cigarettes de contrebande.
- Avec des informations de Jean-François Desbiens, TVA Nouvelles