Contrat de deux ans pour Laurent Dauphin: «C’est une première»
Il a toujours conclu des ententes d’une saison

Dave Lévesque
À 30 ans, Laurent Dauphin a choisi la sécurité d’emploi et le confort en signant une entente de deux ans avec le Rocket de Laval.
Le Repentignois a apposé son nom au bas d’un contrat de la Ligue américaine à un volet qui sera valide pour les saisons 2025-2026 et 2026-2027.
«C’est la première fois que ça m’arrive, c’est bien apprécié. C’était une priorité pour moi de rester ici avec la famille. On adore ça ici.»
On lui fait répéter parce qu’on est étonné par l’information.
«Mis à part mon contrat d’entrée dans la LNH, je n’ai jamais eu de contrat de plus qu’un an», confirme celui qui a disputé 94 matchs dans la LNH avec les Coyotes de l’Arizona et le Canadien.
La conjointe de Dauphin est québécoise, le fait qu’elle puisse travailler a pesé dans la balance. Il s’est aussi dit heureux à Laval et dans l’organisation du Canadien, ce qui fait qu’il a choisi de ne pas attendre d’être joueur autonome sans compensation le 1er juillet.
«La durée, c’était important. Un minimum de stabilité dans ce monde-là, c’est toujours apprécié. Des fois, cette année sur la route, je me demandais si je me voyais jouer là, et c’est rare que la réponse fût oui. Ici, je suis bien avec le personnel, et la famille est bien ici.»
Bonne influence
Avec 56 points en 63 parties, Dauphin a terminé au second rang chez les pointeurs du Rocket, et il se comporte comme un bon vétéran.
«Parmi les conversations que j’ai eues avec lui cette année, il a été question de comment être plus qu’un joueur de hockey pour le Rocket, d’être aussi un grand frère, un leader et de partager ce qu’il a appris avec les autres joueurs, a expliqué l’entraîneur-chef, Pascal Vincent. Il a pris ça à cœur et l’a bien fait, et c’est l’une des raisons pour lesquelles on l’a signé pour deux ans.
«Non seulement il peut nous aider sur la glace, mais encore plus important pour nous, il peut aider les jeunes à se développer.»
Et Dauphin aime bien l’idée de devenir un mentor au sein d’une équipe qui aura sans doute quelques belles saisons si l’on tient compte de la relève chez le Canadien.
«J’ai eu une super belle relation avec les jeunes cette année. Il n’y a pas juste la ville, il y a aussi l’équipe qui a été super cette année et qui le sera aussi l’année prochaine.»
Alex Barré-Boulet a souligné ses qualités comme meneur, même s’il semble réservé de prime abord.
«Il a peut-être l’air gêné à la caméra ou sur la glace, mais dans la chambre, il n’a pas peur de parler ou d’aborder les choses, quand ça va moins bien ou même quand ça va bien.»