L’attrait pour le tatouage

Louise Deschâtelets
Je croyais être la seule sur la planète à penser que la rage du tatouage qui s’est répandue comme une épidémie est un bien triste phénomène. En lisant votre Courrier ce matin, je constate qu’on est au moins deux qui pensons pareil.
Ce barbouillage cutané est une véritable pollution visuelle. Et ne me dites surtout pas que c’est de l’art, car l’art on va voir ça dans les musées. À moins que ce soit ça la nouvelle forme d’art contemporain ? Je dis quand même « Vive les Musées ».
Claudette Viau, Montréal
« La définition de l’art est complexe, car elle dépend de l’époque, de la culture et de la subjectivité de l’artiste et du spectateur ». Au fil des siècles d’abord et des décennies ensuite, les goûts ont changé avec une rapidité telle qu’il faut garder son esprit ouvert à ne pas rejeter la nouveauté. Mais tous les goûts étant dans la nature, quiconque n’aime pas quelque chose a droit à son opinion.