Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Langues officielles: la CCMM demande une meilleure protection du français

Chantal Poirier / JdeM
Partager

Agence QMI

2022-08-30T08:07:23Z
Partager

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a plaidé mardi pour une meilleure protection du français face à l’asymétrie des situations linguistiques au Canada. 

Dans son mémoire présenté au ministère des Langues officielles dans le cadre des consultations sur les langues officielles portant sur le projet de loi C-13, la CCMM a insisté sur la nécessité de protéger et d’encourager l’usage du français au Canada.

Partant du postulat que la dualité linguistique du Canada constitue un pilier de l’identité nationale, la Chambre consulaire estime que la paix linguistique est une condition «sine qua non» pour le pays et son développement économique. 

À ce propos, la Chambre qui croit qu’un environnement de cohabitation linguistique permet un développement économique prospère et pérenne insiste sur l’importance pour les anglophones d’être en mesure d’échanger en français dans leurs affaires au Québec.

Revendiquant une adoption rapide du projet de loi C-13, l’organisme veut permettre aux entreprises privées de compétence fédérale situées au Québec de se conformer au régime provincial ou fédéral afin d’éviter le dédoublement des cadres réglementaires.

«Depuis le début des consultations sur la réforme de la Loi sur les langues officielles en 2016, la Chambre insiste sur la nécessité de reconnaitre le statut asymétrique entre le français et l’anglais au Canada», a indiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.

«Nous demandons l’adoption rapide d’un projet de loi assorti d’un plan d’action prévoyant des mesures concrètes, capables de préserver la paix linguistique au Canada», a plaidé le même responsable. 

«Le milieu des affaires s’est exprimé à plusieurs reprises sur l’importance de renforcer le français comme langue des affaires du Québec», a ajouté M. Leblanc, appelant à éviter un alourdissement du fardeau administratif.

Publicité
Publicité