L’ancienne numéro 1 mondiale comprend Leylah Fernandez, mais...
Mylène Richard
La deuxième tête de série à l’Omnium Banque Nationale de Montréal, Iga Swiatek, n’est pas en désaccord avec la réaction de Leylah Fernandez mardi, après sa cuisante défaite au premier tour, tout en apportant quelques nuances.
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«Je comprends totalement sa frustration», a confirmé mercredi la Polonaise, à la sortie de sa victoire facile de 6-3 et 6-1 face à la Chinoise Hanyu Guo, issue des qualifications.
Fernandez est déçue de ne pas avoir pu amorcer son tournoi en soirée afin de profiter de quelques heures de repos de plus après avoir enlevé le titre le plus important de sa carrière à Washington.
Les deux événements se chevauchaient, un problème que la directrice du tournoi montréalais, Valérie Tétreault, aimerait résoudre avec la WTA.
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N’étant pas une tête de série à Montréal, Fernandez ne profitait pas d’un bail au tour initial et elle aurait dû fouler le central dimanche, le même jour que son triomphe.
La WTA a retardé son entrée en scène à mardi après-midi, mais le clan de la Québécoise aurait souhaité plus.
Adaptation
«C’est certain que c’était une situation spéciale, a reconnu Swiatek. La seule chose que tu peux faire, c’est de t’adapter et de survivre au premier match et espérer pouvoir profiter de journées de congé entre les duels. Mais c’est vraiment difficile.»
L’ancienne numéro 1 mondiale, qui déplore depuis longtemps le calendrier chargé des joueuses et joueurs de tennis, a composé avec des horaires serrés plus souvent en début de carrière.
À l’époque, l’athlète âgée aujourd’hui de 24 ans ne profitait pas de laissez-passer au premier tour, mais elle n’atteignait pas souvent les finales, a-t-elle rappelé.
«Mon équipe a toujours géré intelligemment mon horaire [pour éviter les conflits]», a toutefois précisé Swiatek.
–Avec la collaboration de Jessica Lapinski