L’ancien chef du PQ Pierre Karl Péladeau croit en l’avenir du parti

L’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau, qui a été chef du Parti Québécois de 2015 à 2016, juge que le parti est trop bien implanté dans l’histoire du Québec pour être rayé de la carte.

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«Le Parti Québécois est un parti qui est trop solide et trop installé dans l’histoire du Québec pour ne pas continuer à pouvoir déployer ses messages», a-t-il déclaré lors d’une mêlée de presse en marge d’une conférence du chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

M. Péladeau, qui est le PDG de Québecor à qui appartiennent le Journal de Montréal, le Journal de Québec et le Réseau TVA notamment, était d’ailleurs à la table d’honneur des invités de la conférence en compagnie de l’ex-première ministre Pauline Marois et des ex-ministres péquistes Louise Beaudoin et Marie Malavoy, entre autres.

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«Il reste énormément d’indépendantistes et de souverainistes au Québec, et indéniablement ce sera toujours quelque chose de vivace au Québec», a affirmé M. Péladeau aux journalistes.

Invité à commenter l’état du PQ, il a toutefois précisé qu’il avait «pris ses distances» avec la politique en raison de ses occupations professionnelles. 

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«Pas que ça ne m’intéresse pas, bien au contraire», a-t-il insisté. Il a souligné qu’il prenait toutefois «fréquemment connaissance des sondages». 

Les récents coups de sonde des dernières semaines démontrent que le PQ serait à environ 9% dans les intentions de vote. Mais sur la question de l’indépendance, la firme Léger a pris le pouls de la population en juin dernier et 32% des Québécois voteraient pour oui si le gouvernement organisait un référendum.

M. Péladeau a également de bons mots pour M. St-Pierre Plamondon. «Je pense que la campagne du chef est excellente et que son message va passer de plus en plus», a-t-il ajouté avant de prendre congé des journalistes.