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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

L’âme de BIXI achetée par un géant américain

Photo Agence QMI, Joël Lemay
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Julien McEvoy | Journal de Montréal

2022-04-19T21:37:22Z
2022-04-19T22:08:21Z
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Une entreprise de Longueuil qui était derrière le concept et la technologie du système de vélos en libre-service BIXI est vendue à Lyft, géant américain et principal concurrent d'Uber.

Le prix payé par Lyft n’est pas connu et son acquisition de PBSC solutions urbaines devrait être finalisée dans quelques mois tout au plus. 

« C'est une énorme opportunité pour PBSC », s’est réjoui le président de l’entreprise, Luc Sabbatini. 

PBSC, qui compte une centaine d’employés, deviendra à terme une filiale de Lyft et tout indique, pour l’instant, que les emplois québécois ne sont pas en jeu. 

Lyft s’est lancé dans le vélo en libre-service en 2018 avec l’acquisition de Motivate pour 250 millions $US. 

Doubler de taille 

Ses vélos sont pour l’instant présents dans neuf villes des États-Unis, dont New York, Los Angeles et San Francisco. 

Chez PBSC, on s’occupe de 95 000 vélos dans 45 villes et 15 pays, dont évidemment Montréal. 

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L’entreprise fournit les vélos et les stations ainsi que la technologie de gestion en échange d’une redevance payée par un client comme BIXI. 

Le client s’occupe ensuite d’établir les tarifs et de gérer les opérations au quotidien. 

« Cette acquisition permet à Lyft de doubler son envergure dans le domaine de la micromobilité en tirant parti de la grande expérience de PBSC en matière de vente et de ses relations avec la clientèle », écrit le géant dans le communiqué annonçant la transaction. 

Née d’une faillite 

L’idée derrière PBSC est née en 2008 à Montréal. Un an plus tard, les vélos BIXI faisaient leur apparition dans la métropole. 

L’entreprise s’appelait alors Société de vélo en libre-service et s’est placée sous la protection de la Loi sur les faillites en 2014. 

C’est là qu’est née PBSC, dont Luc Sabbatini est devenu président-directeur général en 2015. 

Entre Lyft et PBSC, « les valeurs sont alignées » et « les compétences et les produits sont complémentaires », a-t-il déclaré dans le même communiqué. 

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