Laissez Pamela Anderson tranquille!

Oh mon Dieu, mais qu’est-ce qui est arrivé à Pamela Anderson?

Heu... elle a vieilli. Comme nous tous.

Oh my God, mais elle ne ressemble plus à la fille super sexy en maillot rouge de Baywatch (Alerte à Malibu). Heu non... elle se fout maintenant complètement d’être une paire de seins sur deux pattes.

Oh, quelle horreur, elle n’a plus ses longs cheveux blonds, elle n’a plus de faux cils, elle ne porte pas de rouge à lèvres, elle n’a ni fond de teint ni fard à paupières! Heu... oui, c’est à ça que ressemblent pas mal de femmes de 57 ans quand elles ne sont pas grimées.

C’est fou de voir à quel point la présence de Pamela Anderson au Met Gala a fait suer les gens (hommes et femmes) qui critiquent les gens (surtout des femmes) qui vieillissent au naturel.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Sophie Durocher, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Bye-bye ma jeunesse

Le Met Gala, c’est le rendez-vous annuel des fous de la mode qui se réunissent au Met (Metropolitan Museum of Art) pour se parer de leurs plus beaux atours, selon un thème décidé par la papesse de la mode Anna Wintour, du magazine Vogue. Sauf que cette année, le sex symbol Pamela Anderson s’est présenté sans maquillage et avec une coupe de cheveux qui n’avait rien de glamour...

Regardez bien les deux photos qui ornent cette chronique. Tout d’abord, c’est Pamela Anderson à l’époque où elle était l’heureuse propriétaire de la paire de seins la plus célèbre des années 90. Ensuite, c’est Pamela Anderson au Met Gala avec ce texte dérogatoire du Daily Mail, le tabloïd britannique: «Pamela Anderson, mal fagotée, semble bien loin de l’époque d’Alerte à Malibu au Met Gala».

Misère! Alerte à Malibu, c’était en 1990!

Le Daily Mail a utilisé le mot «frumpy», qui se traduit par «mal fagotée, démodée, modeste, ennuyeuse, terne». J’aimerais réellement voir la tronche du gars qui a écrit ce titre débile; et lui, est-ce qu’il ressemble à la photo de lui il y a 35 ans? Pas frumpy pantoute?

La fin d’une idole

Quand j’ai vu tout le scandale entourant le visage naturel de Pamela Anderson, j’ai pensé à cette chanson incroyable de Luc Plamondon pour Starmania, Les adieux d’un sex symbol: «Quand je sors dans la rue sans maquillage / Personne ne s’arrête sur mon passage / Même ceux qui rêvent de moi la nuit / Dans leur lit». Plamondon avait tellement compris son époque... en 1978. Car dans cette chanson, il fait aussi dire à Stella Spotlight: «On m’appelait Baby Doll / J’ai été votre idole / Mais je n’ai plus l’âge / De mon image».

Dans le fond, ce que l’on reproche à Pamela Anderson, c’est de ne plus être un objet sexuel. De ne plus faire b***er les hommes. De ne plus être b***able.

Alors que la seule chose que nous dit Pamela Anderson, c’est: «Un jour je dirai bye-bye / À tout ce show-business / À tout ce strass, à tout ce stress / Bye-bye ma jeunesse».