L’affaire Epstein, un écran de fumée face aux critiques sur les tarifs douaniers?
Agence QMI
L’affaire Jeffrey Epstein pourrait être une stratégie de diversion de l’administration Trump pour réduire l’impact des tarifs douaniers aux États-Unis et à travers le monde, selon un spécialiste de la politique américaine.
• À lire aussi: 25% à 35%: on décortique les tarifs de Trump, de janvier à aujourd’hui
• À lire aussi: Affaire Epstein: les démocrates maintiennent la pression sur Trump
• À lire aussi: Affaire Epstein: l’administration Trump franchit un pas de plus vers la publication de nouveaux documents «dans l’intérêt public»
L’affaire Epstein fait déjà les manchettes depuis quelques semaines. De nombreux politiciens, allant des républicains aux démocrates, dénoncent un manque de transparence du gouvernement qui n’aurait pas publié tous les documents officiels en lien avec le dossier. D’autres pointent du doigt la relation entre le président américain et le défunt homme d’affaires.
«S’il faut que l’économie se mette à aller assez mal à cause des tarifs, c’est peut-être une distraction qui fait l’affaire de l’écosystème Trump», a expliqué Guillaume Lavoie, membre associé à la Chaire Raoul-Dandurand, en entrevue à LCN, samedi.

Si cette affaire peut nuire à l’image du président américain, son gouvernement pourrait en bénéficier à long terme, selon lui.
«L’affaire Epstein est un écran qui est assez utile dans ce cadre-là», a-t-il illustré.
D’autant plus que la complice de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a fait réagir cette semaine à la suite de son transfert dans une prison moins stricte, quelques jours après sa rencontre avec des dirigeants de la Maison-Blanche.
«C’est quand même extraordinaire que quelqu’un qui est en prison pour 20 ans se trouve maintenant à avoir un véritable rapport de force avec l’administration d’un président des États-Unis», a souligné Guillaume Lavoie.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.