Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Proxénétisme: l’accusé aurait pris le contrôle de deux travailleuses du sexe à Québec

Partager
Photo portrait de Nicolas Saillant

Nicolas Saillant

2022-02-08T01:36:56Z
Partager

Un homme est accusé d’avoir profité de deux sœurs travailleuses du sexe en usant de la menace pour soutirer les revenus de leurs activités.

• À lire aussi: Violence armée: l’opposition veut instaurer une ligne d’écoute

En septembre 2020, la police de Québec craignait suffisamment Alex Fournier-Giroux pour demander l’aide de Groupe tactique d’intervention afin de l’arrêter, lorsqu’il avait finalement été retracé dans Limoilou après une semaine de recherche. 

Accusé d’avoir profité d’avantages financiers provenant de services sexuels de deux victimes, l’homme de 31 ans fait aussi face à des accusations d’agressions armées et d’utilisation d’une arme à feu. 

À l’ouverture de son procès, l’une des victimes est venue dire qu’elle avait rencontré Fournier-Giroux alors qu’elle était déjà travailleuse du sexe. Ceux-ci ont eu une relation intime pendant un mois qui a rapidement dégénéré. 

Manifestement très nerveuse, la victime a dit avoir vécu «un film d’horreur» pendant le mois où elle était avec l’accusé. Ce dernier acceptait d’abord mal qu’elle fasse de la prostitution, relatant ainsi plusieurs sévices physiques et psychologiques. 

Menaces 

Rapidement, l’accusé aurait pris le contrôle des deux sœurs, qui devaient faire des clients et lui remettre l’argent de leur travail afin qu’il achète de la cocaïne. «Il avait le contrôle sur moi, il jouait avec moi», a dit la femme qui avait de la difficulté à rester immobile en répondant à des questions.  

C’est lorsqu’elle a voulu «mettre fin à ce calvaire» que l’accusé est devenu encore plus violent. «M’a te mettre un contrat sur la tête», l’aurait alors menacée le proxénète. 

Elle a aussi été menacée par l’accusé à l’aide d’une arme qu’il a placée sur sa tempe. 

En raison des menaces de mort, la femme a dû quitter sa résidence, qui a même été vandalisée. «La porte était défoncée chez nous», a relaté celle qui témoignait devant un paravent pour éviter le regard de l’accusé. 

Elle s’est réfugiée chez une amie et dans une maison pour femmes violentées jusqu’à l’arrestation de l’homme par le GTI. 


Le procès a pris du retard et la sœur de la première victime témoignera seulement mardi. Alex Fournier-Giroux est incarcéré depuis son arrestation.

À VOIR AUSSI 

Publicité
Publicité