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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Enfants privés de transport scolaire: l’accessibilité à l’éducation en péril, déplore QS

La députée de Québec solidaire, Christine Labrie
La députée de Québec solidaire, Christine Labrie Photo d'archives
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Geneviève Lajoie | Le Journal de Québec

2021-12-03T20:49:44Z
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L’accessibilité à l’éducation est en péril lorsque des enfants sont privés de transport scolaire pour se rendre à l’école sur une période prolongée, dénonce Québec solidaire. 

Le Journal a révélé vendredi que des centaines d’enfants de Lanaudière sont privés de transport scolaire depuis plusieurs semaines en raison de la pénurie de conducteurs. Forcés de parcourir de longues distances à pied, certains élèves s’absentent même de l’école. Pas moins de douze circuits d’autobus sont actuellement suspendus par le Centre de services scolaire des Samares, faute de personnel. 

Un bris de services «très grave» puisqu’il s’étend sur une longue période, estime la députée solidaire Christine Labrie. «On met vraiment en péril l’accessibilité à l’éducation avec une situation comme celle-là, moi, ça m’inquiète beaucoup», a-t-elle dit à notre Bureau parlementaire.  

En raison des horaires coupées, le boulot de chauffeur d’autobus scolaire n’est pas attrayant pour tous. L’amélioration des conditions de travail est souhaitable pour rendre ces postes plus intéressants, croit l’élue de Sherbrooke.  

Selon Christine Labrie, l’utilisation du transport collectif pour se rendre à l’école devrait être favorisée pour les adolescents du secondaire dans les milieux urbains. Une stratégie qui permettrait d’employer en priorité les conducteurs disponibles pour les écoliers du primaire et les enfants qui habitent dans des coins moins bien desservis par le transport en commun.  

Selon la cheffe libérale Dominique Anglade, cette malheureuse situation démontre que le gouvernement ne donne pas les «bons incitatifs» pour encourager les retraités à revenir sur le marché du travail. «Les demi-mesures ne fonctionnent plus», a-t-elle dit vendredi.  

Le chef parlementaire du Parti québécois, Joël Arseneau, a demandé que le ministère de l’Éducation se saisisse de ce problème le plus rapidement possible. «C'est assez troublant de voir qu'un service comme celui-là, actuellement, est déficient».  

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