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L'article provient de Le Journal de Québec

La violence est la faute des journalistes, croit un candidat conservateur

Photo tirée de Facebook, «Jean-Félix Racicot – Candidat dans Borduas»
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Gabriel Côté

2022-09-01T19:12:23Z
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Un candidat conservateur considère que les journalistes sont responsables de «la violence envers le peuple québécois». Le parti assure toutefois avoir confiance en l’impartialité des médias.  

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Dans une vidéo publiée sur Twitter il y a deux semaines, le candidat du Parti conservateur du Québec (PCQ) dans Borduas, Jean-Félix Racicot, a exprimé que les journalistes dépeignent injustement les conservateurs comme des gens dangereux alors qu’ils auraient eux-mêmes fait preuve de violence envers la population du Québec, en se faisant les porte-voix du gouvernement Legault pendant la pandémie.

«Quand on entend les chambres d’écho, qui sont les journalistes, qui ont été financés de façon ignoble pendant deux ans avec nos impôts, qui se font l’écho de la CAQ, qui reprennent le message et qui viennent dire aux gens: “regardez, c’est grave”, et qui viennent dépeindre les conservateurs comme des gens dangereux, et qui ont été les facilitateurs de cette violence-là envers le peuple québécois pendant deux ans et demi, bien ça ne passe pas comme message avec moi», a déclaré M. Racicot.   

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Le PCQ a pris ses distances des propos de son candidat dans une déclaration écrite, jeudi après-midi, en soulignant que sa position vis-à-vis des médias est parfois «mal interprétée».  

«Notre discours est souvent en opposition à François Legault. C’est pourquoi certaines personnes peuvent interpréter le message véhiculé par les médias comme étant à l’opposé du nôtre», a fait valoir l’attaché de presse du PCQ, Cédric Lapointe.   

«Nous faisons confiance à l’impartialité et à la bienveillance des médias, qui jouent le rôle de chien de garde de notre démocratie», a-t-il ajouté.

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