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L'article provient de Le Journal de Québec

La Ville de Québec demande un délai à Alstom pour le contrat de fabrication des rames du tramway

Les trois concepts du tramway de Québec comme présentés par Alstom.
Les trois concepts du tramway de Québec comme présentés par Alstom. Photo fournie par Alstom
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Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2023-09-30T04:00:00Z
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Consciente qu’elle ne pourra pas respecter l’échéance du 10 novembre liée au contrat de fabrication des rames du tramway, la Ville de Québec a demandé à la multinationale française Alstom que cette date butoir soit repoussée à la première moitié de 2024. Il n’est pas clair si cela a ou non un impact sur le coût et sur les délais de réalisation du mégaprojet.  

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Le retard accumulé pour conclure le gros contrat des infrastructures a déjà des répercussions sur l’autre volet (matériel roulant) du tramway.

Le printemps dernier, la Ville a accordé une « avance contractuelle » de 5 M$ à Alstom en signant le contrat pour le matériel roulant. À ce moment-là, l’administration Marchand prévoyait que l’autorisation de démarrer la fabrication du matériel roulant serait officiellement donnée à la multinationale le 10 novembre, soit dès l’obtention du feu vert du conseil des ministres du Québec. 

Date repoussée

Or, il semble désormais exclu que cette autorisation gouvernementale puisse arriver à temps, puisque le volet « infrastructures » du processus d’approvisionnement du tramway est toujours en cours. 

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Les propositions techniques du (ou des) consortium(s) en lice ont été déposées le 24 août et les propositions financières sont attendues d’ici le 2 novembre. 

« La Ville devra attendre avant de donner l’autorisation à Alstom de démarrer la fabrication du matériel roulant. La Ville de Québec a déjà informé Alstom que cette date [du 10 novembre] sera repoussée en première moitié de 2024 », a fait savoir la porte-parole du bureau de projet du tramway, Miriam Bard-Dumont au Journal.  

Quel impact ?

Comme le contrat entre la Ville et Alstom n’est pas public, il est impossible de connaître avec exactitude l’impact de ce nouveau délai sur le mégaprojet.

« Toutes modifications faites à l’échéancier de réalisation et les impacts qui en découlent sont encadrés par des clauses contractuelles. Nous aurons donc des discussions au moment opportun avec Alstom pour établir un éventuel impact financier, si tel est le cas », a soutenu Mme Bard-Dumont. D’après elle, « selon les termes du contrat, Alstom n’a pas la possibilité de résilier le contrat avant une certaine période [dont la durée est confidentielle] ».

Du côté d’Alstom, le porte-parole Adrien Vernhes a été tout aussi évasif. « Il est trop tôt pour établir un éventuel impact financier. Il existe des dispositions prévues au contrat en cas de modifications au calendrier. Nous aurons des discussions en temps et lieu avec notre partenaire à cet effet », a-t-il laissé tomber.

Début septembre, en entrevue éditoriale avec Le Journal, le maire de Québec, Bruno Marchand, assurait ne pas être inquiet au sujet des discussions à venir avec Alstom. 

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