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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«La vie m’envoie toujours vers les grandes chansons françaises et québécoises»: Marie-Élaine Thibert rend hommage à Dalida

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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2025-05-11T10:00:00Z
2025-05-11T14:12:32Z
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«La vie m’envoie toujours vers les grandes chansons françaises et québécoises», confie Marie-Élaine Thibert, qui n’a pas été surprise lorsque Maxime Landry lui a proposé de revisiter des pièces de la seule et unique Dalida pour créer l’album 11 bis, rue d’Orchampt.

Ben Pelosse / JdeM
Ben Pelosse / JdeM

À 43 ans, Marie-Élaine Thibert a eu envie de travailler avec son ami, le chanteur et désormais producteur Maxime Landry. C’est donc lui qui a eu l’idée de la faire plonger dans l’univers de Dalida, un répertoire qu’elle a su remanier à sa façon avec la riche voix qu’on lui connaît.

«J’ai dit oui tout de suite. Je connaissais ses grandes chansons, je savais qu’on allait vivre quelque chose de tripant et que ce serait un beau défi. De plus, j’aime ce genre de femme de caractère qui a vécu de grandes choses, des drames de vie, mais qui essayait de tenir bon à travers la musique et l’amour», raconte l’ex-académicienne, qui a fait partie de la première mouture du concours de chant télévisé, il y a 22 ans.

Si elle admire la force de Dalida, Marie-Élaine Thibert se voit toutefois comme «le contraire» de la chanteuse et actrice italienne naturalisée française, qui portait en elle un grand mal de vivre.

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«J’aime la vie. Il y a zéro drame dans ma vie. Mais sur scène, je m’éclate, j’y vais plus fort, je me défoule. Le métier, c’est être actrice des chansons», dit-elle, en confiant avoir trouvé fascinante la lecture de sa biographie.

La chanteuse qui a fait paraître son premier album éponyme en 2004 insiste: cet opus n’est pas composé de mélodies sur lesquelles elle imite Dalida, mais bien de 11 pièces revisitées à «la manière Marie-Élaine Thibert», dans le but de rendre hommage à Iolanda Cristina Gigliotti, mieux connue sous le nom de Dalida.

«Je crois que ça va toucher beaucoup de monde», ajoute l’interprète, qui a rapidement été surnommée «la petite Piaf» ou «La Môme Thibert» au début de sa carrière.

Ben Pelosse / JdeM
Ben Pelosse / JdeM
Douce nostalgie

Marie-Élaine Thibert confie être une grande nostalgique et avoir toujours été intéressée par la période et la musique des années 60 et 70. «Ma mère m’a déjà dit: “Tu n’es pas née à la bonne époque.”», raconte-t-elle en riant.

La preuve, la chanteuse québécoise s’est elle-même rendue devant le 11 bis, rue d’Orchampt, dans le quartier Montmartre à Paris, comme le font quasi quotidiennement de nombreux admirateurs. Car c’est là où a vécu – et où s’est enlevé la vie – la chanteuse Dalida, le 3 mai 1987. D’où le titre de l’album, qui est d’ailleurs réalisé par le conjoint des 20 dernières années de Marie-Élaine, Rémy Malo.

Parmi les grands classiques popularisés ou repris par Dalida, on retrouve J’attendrai (devenu un duo avec Maxime Landry), Besame Mucho, Gigi l’amoroso, Il venait d’avoir 18 ans, Darla dirladada, Parlez-moi de lui, Mourir sur scène et Paroles, paroles (chanson sur laquelle la voix d’Alain Delon a été remplacée par celle, énigmatique, du fascinateur Messmer!).

«Je suis fière de l’équipe et de l’ambiance dans laquelle cet album a été fait. De tout l’amour autour, avec mon amoureux et avec mon ami Maxime. Maxime se donne corps et âme pour ses projets. J’ai confiance en lui, et lui, encore plus que moi en moi-même», souffle Marie-Élaine Thibert.

– L’album hommage à Dalida, 11 bis, rue d’Orchampt, de Marie-Élaine Thibert, est disponible sur toutes les plateformes.

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