La vie des pilotes de NASCAR: plus de kilomètres sur les routes du Canada que sur les pistes


Jessica Lapinski
Avant de se présenter à Montmagny pour l’ultime épreuve de la série NASCAR Canada de la saison, Andrew Ranger faisait la route entre le Saguenay et Roxton Pond mercredi. Le week-end dernier, le pilote de 39 ans était à Delaware, en Ontario, pour deux courses.
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Et, au fil des derniers mois, tant le pilote de GM Paillé que tous les autres qui prennent part au Championnat canadien ont sillonné presque les quatre coins du Canada, de Wetaskiwin, en Alberta, à Antigonish, en Nouvelle-Écosse.
Pour Ranger, sa conjointe, leur garçon et, souvent, la belle-fille du pilote, ces déplacements se font majoritairement en véhicule récréatif.
Bref, un pilote de la série NASCAR Canada, ça passe plus de temps sur les routes du pays que sur les pistes de course!
La réalité est la même pour Marc-Antoine Camirand, qui visera un troisième championnat en quatre ans à Montmagny, dimanche. Il n’y a que lorsque les courses sont dans l’Ouest canadien que les deux pilotes délaissent leurs véhicules motorisés en raison de la trop grande distance.
«On prend le VR parce que les courses sont toujours à l’extérieur des villes. Des fois, ça prend 30 ou 45 minutes de route», explique Ranger.
Comme un petit village
Une habitation pareille procure un certain sentiment de normalité à ces étés chargés, avec des courses toutes les deux semaines, voire chaque semaine comme ce fut le cas en août dernier.
«Les journées sont longues, relate-t-il aussi. Quand j’ai deux heures de libres, ça me permet d’aller relaxer, d’écouter la télé ou de prendre une douche.»
«C’est la même chose pour ma conjointe ou mon fils. Ça leur fait une belle petite maison pour l’été.»
Au sein de l’équipe GM Paillé, ils se déplacent tous ainsi, de circuit en circuit. Ce qui leur permet de relaxer tous ensemble certains soirs.
«On est comme un petit village, lance Ranger. On se fait des soupers.»
Et ça permet de voir du pays. «Parfois trop!» se moque Ranger.
«Des fois, quand on a deux courses de suite en Ontario, je préfère rester là [plutôt que de retourner à la maison], expose-t-il. On fait un petit voyage à Niagara Falls, à Wasaga Beach... Ça rend les étés le fun!»