La tradition se poursuit chez l'Océanic de Rimouski

La tradition des Beaulieu se poursuivra avec l’Océanic de Rimouski.

Après le capitaine Jonathan qui a soulevé la Coupe Memorial en 2000 et que son numéro 9 a été hissé dans les hauteurs du Colisée, c’est maintenant au tour de son filleul Justin Beaulieu d’enfiler le maillot de l’équipe de toute une région. Il a été sélectionné en 2e ronde (28e au total).

«Je suis vraiment content de me retrouver avec l’Océanic, a mentionné Justin dont le grand-père Daniel Beaulieu a remporté la Coupe du Président en 1973 et 1974 avec les Remparts de Québec. J’ai hâte de parler à mon parrain.»

En compagnie de Jonathan qui était co-président d’honneur de la dernière édition de la Coupe Memorial qui s’est conclue par le sacre des Knights de London, dimanche dernier, l’arrière de 5 pi 11 po et 155 livres a passé du temps à Rimouski.

Avec l’Océanic, Beaulieu retrouvera Zack Arsenault qui a été sélectionné au 2e rang, vendredi soir. Les deux amis ont porté les couleurs du Blizzard du Séminaire Saint-François cette année et ils ont échangé une chaleureuse accolade après la sélection de Beaulieu.

Arsenault était présent sur le plancher pour accueillir ses nouveaux coéquipiers. «C’est un jeune extraordinaire qui a du cœur, du courage et qui marque plus de buts que de parties jouées à chaque année, a louangé le directeur-gérant Danny Dupont. Plus tu marques des buts dans la LHJMQ, mieux ça va.»

Dupont était comblé d’avoir pu poursuivre la tradition familiale. «On ne pouvait pas passer à côté de Justin. C’était une décision logique.»

En 7e ronde, l’Océanic a de nouveau pigé dans la famille en sélectionnant Malik Grenier, le fils de leur recruteur François Grenier. L’arrière évoluait avec le Séminaire Saint-Joseph.

«À 140 livres, Malik n’est pas à maturité sur le plan physique, mais c’est le meilleur patineur du repêchage, a affirmé Dupont. À la Coupe Memorial, on a vu l’importance de miser sur des défenseurs qui peuvent patiner avec la rondelle.»

Un espoir en haute estime

Dupont tenait mordicus à mettre la main sur l’attaquant néo-écossais Maxwell Branton qui évoluait avec les Marlboros de Toronto. Il a transigé avec les Wildcats de Moncton pour s’avancer au 20e rang. «À Noël, Maxwell était au 5e rang sur notre liste, a affirmé le dégé de l’Océanic. Et on l’avait au 8e rang avant le repêchage. Il a glissé au classement parce qu’il n’a pas bien fait au tournoi de la LHJMQ. De notre côté, on l’avait vu à trois reprises à Detroit, Rochester et Buffalo et il avait été phénoménal. Nous sommes tombés en bas de notre chaise d’avoir pu le sélectionner au 20e rang.»

«Vendredi, on a tenté d’obtenir un autre choix de première ronde pour le choisir, mais les prix étaient trop élevés comparativement aux repêchages des années précédentes, d’ajouter Dupont. Quand on a vu qu’il était encore disponible, samedi, on n’a pas hésité à bouger. On a donné trois choix, mais on est très satisfait de nore prise.»

Branton était heureux. «C’est un gros soulagement et je n’aurais pas pu demander mieux comme destination. Ça signifie beaucoup que Rimouski ait conclu une transaction pour pouvoir me choisir. Je peux avoir un impact dès ma première saison.»