Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

La tournée de Bad Bunny évite les États-Unis à cause de la police de l'immigration

Partager

AFP

2025-09-11T20:14:43Z
Partager

Le risque de descentes de la police de l’immigration (ICE) en marge de ses concerts a incité le chanteur portoricain Bad Bunny à ne pas jouer aux États-Unis lors de sa prochaine tournée mondiale, a-t-il déclaré au magazine britannique i-D. 

• À lire aussi: [PHOTOS] Austin Butler et Bad Bunny foulent le tapis rouge à la première du film «Caught Stealing»

• À lire aussi: «Un moment incroyable pour l'île»: les concerts de Bad Bunny, nouveau moteur du tourisme à Porto Rico

• À lire aussi: Bad Bunny entame une série de concerts chez lui, à Porto Rico, avec un public survolté

«Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je ne me produis pas aux États-Unis», a expliqué le musicien de 31 ans dans un entretien publié mercredi, citant notamment le «problème» de la possible présence de cette police devant ses salles de concert.

«C’est quelque chose dont nous avons parlé et qui nous préoccupait beaucoup», a ajouté l’artiste qui termine dimanche une résidence de 30 concerts ayant boosté le tourisme sur son île natale, Porto Rico, territoire des Caraïbes rattaché aux États-Unis.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Les Américains pouvaient venir ici pour voir le spectacle. Les Latinos et les Portoricains des États-Unis pouvaient aussi venir ici, ou dans n’importe quelle autre partie du monde», a pointé celui dont la tournée passera par l’Amérique latine, l’Australie et l’Europe entre novembre 2025 et juillet 2026.

Avec la politique d’arrestations massives de Donald Trump visant ce qu’il qualifie de migrants illégaux, le nombre de ceux détenus par la police américaine a atteint le niveau record de 60 254 en juin (contre 40 500 en janvier, avant son retour à la Maison-Blanche), selon une analyse menée par l’AFP sur la base de données officielles.

À Porto Rico, où la police de l’immigration opère également, 500 immigrés, essentiellement dominicains, ont été arrêtés dans les quatre mois suivant le retour de Donald Trump au pouvoir, a indiqué une responsable locale de cette agence, Rebecca Gonzalez-Ramos, dans une interview à la radio publique américaine NPR.

Bad Bunny lui-même a posté sur ses réseaux en juin la vidéo d’une intervention sur l’île.

Publicité
Publicité