La taxe carbone est le fruit d’une «intimidation écologique», clame Mathieu Bock-Côté

La taxe carbone, dont les Québécois ne semblent plus vouloir selon un sondage Léger, est le fruit d’une «intimidation écologiste», estime le chroniqueur Mathieu Bock-Côté.

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«Les Québécois en ont-ils déjà voulu franchement? [...] Il y a une forme de pression morale qui mise sur l’opinion sur le mode si vous êtes contre cette nouvelle taxe, vous êtes un destructeur de la planète. Donc là, il y a une forme d’intimidation morale. Les gens se disent: "Mais non, je ne veux pas détruire la planète, donc donnez-moi cette taxe"», a soutenu le chroniqueur à l’émission La Joute.

Selon lui, ce type de mesures poussées par la gauche «radicale» est de surcroît souvent inefficace.

«Cette espèce d’intimidation écologiste assez forte ces dernières années, souvent radicale, ça entraîne plus de bureaucratie, plus de taxes, ça étouffe la liberté, ça étouffe la capacité de payer du commun des mortels», clame Mathieu Bock-Côté.

Le jouteur rappelle que le Québec fait déjà des efforts considérables en matière de lutte contre les changements climatiques, ne serait-ce que par son hydroélectricité.

«La contribution du Québec au dérèglement climatique, elle est plus que minime, pour ne pas dire insignifiante. Si on s’impose des normes comme celle-là, alors qu’ailleurs dans le monde des grandes puissances ne se les imposent d’aucune manière, on appelle ça de l’autodestruction économique, de l’autodestruction financière, une forme de persécution fiscale des classes moyennes qui fait l’affaire du gouvernement finalement parce qu’il trouve des ressources budgétaires financières supplémentaires là-dedans», affirme-t-il.

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