La suppression de 2 jours fériés suscite une polémique en France

Mardi, le premier ministre français François Bayrou a proposé, dans son plan contre la dette, la suppression de deux des onze jours fériés du pays, une solution destinée à augmenter la production.

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Ainsi, selon son plan, le lundi de Pâques, «qui n’a aucune signification religieuse», et le 8 mai, où on célèbre la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe, «dans un mois de mai devenu un véritable gruyère» compte tenu des nombreux jours fériés qui le ponctuent, seraient retirés du calendrier.

Cette mesure rapporterait «plusieurs milliards d’euros au budget de l’État», selon lui.

Mais cette mesure annoncée est loin de faire l’unanimité.

Le président du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a immédiatement dénoncé une «provocation».

«La suppression de deux jours fériés, par ailleurs aussi chargés de sens que le lundi de Pâques et le 8 mai, est une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail. Aucun député RN n’acceptera cette mesure», a-t-il affirmé dans X.

De son côté, le chef de file de la France insoumise (gauche radicale), Jean-Luc Mélenchon, a déclaré dans X qu’«il [fallait] faire partir Bayrou» et que «les injustices ne [devaient] plus être acceptées».