Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

La sentence de Bryan McCormick envoie un message clair, dit une procureure

Photo tirée d’Instagram
Partager

Florence Lamoureux | Agence QMI

2022-07-06T14:13:55Z
Partager

L’ex-conjoint de l’influenceuse Élisabeth Rioux a reçu mardi une sentence de six mois de prison ferme et une probation de trois ans, une décision qui démontre que «notre société n’a pas de tolérance pour la violence conjugale», selon une procureure.

• À lire aussi: Violence conjugale: l’ex d'Elisabeth Rioux prend le chemin de la prison

Bryan McCormick a reçu sa sentence au palais de justice de Saint-Jérôme après avoir plaidé coupable à des accusations de violence conjugale. 

L’accusé n’avait aucun antécédent de crime contre la personne.«Les tribunaux sont prêts à mettre de l’avant les facteurs de dissuasion même pour des individus qui n’ont pas fait face à la détention ferme», a noté la procureure Me Fanny-Dubois Grondin, mercredi à QUB radio.Son plaidoyer de culpabilité a tout de même été un facteur atténuant.

«Un plaidoyer de culpabilité dans un dossier comme celui-là, c’est un soulagement pour les victimes qui n’ont pas à revivre les événements, à relater en détail tout ce qu’il s’est passé», a-t-elle expliqué à Marc-André Leclerc.

Publicité

Son message arrive au lendemain de la controverse entourant l’absolution d’un ingénieur de Trois-Rivières accusé d’agression sexuelle et de voyeurisme. 

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé qu’il portera cette cause en appel.

Le DPCP souhaite humaniser la démarche judiciaire dans chaque cas de violence conjugale, a aussi indiqué Mme Grondin.

«L’idée est d’individualiser la peine et il faut toujours revenir à ça. Tous gestes graves doivent être dénoncés et je suis confiante pour l’avenir dans les dossiers de violence conjugale!»

Un dossier très médiatisé

Mme Grondin est aussi revenue sur la popularité du dossier, puisque l’influenceuse Élisabeth Rioux est suivie par 1,6 million de personnes sur Instagram. Elle assure que ça ne change rien dans le processus judiciaire.

«Pour nous, que ce soit un dossier médiatisé avec des personnes connues ou pas, ça reste un facteur neutre.

Le traitement du dossier va rester le même. Par exemple, dans les dossiers de violence conjugale, il y a une marche précise à suivre et ce, à chaque fois».

Elle rappelle toutefois qu’il faut être très prudent avec l’utilisation des réseaux sociaux pour ne pas nuire aux procédures.

«Il faut que ces derniers fassent attention aux commentaires et à ce qu’ils publient sur leurs tribunes».

Publicité
Publicité