La sensation Victoria Mboko sauve l’honneur à Montréal: la Canadienne s’offre une championne en Grand Chelem

Lourde commande? Victoria Mboko ne semble pas connaître cette expression. La Canadienne de seulement 18 ans s’est offert une championne en Grand Chelem et l’une des têtes de série de l’Omnium Banque Nationale, tard dans la soirée montréalaise, mardi.

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Et de belle manière, en plus! Seule représentante de l’unifolié rescapée de cette folle journée, tant à Montréal qu’à Toronto, la 87^e joueuse au classement de la WTA a triomphé de l’Américaine Sofia Kenin, 23^e tête de série, 6-2 et 6-3, en 1h19.

La performance n’a pas été parfaite – qui l’est, et surtout à cet âge? –, mais elle fut suffisamment convaincante pour que, par moment, la pauvre Kenin, championne en Australie il y a cinq ans, ne sache plus où donner de la tête, débordée par la puissance et l’agressivité de sa jeune rivale.

Une autre première

Par le fait même, Mboko a atteint le troisième tour d’une épreuve de la série WTA 1000 pour la première fois de sa jeune carrière. À Montréal, là où elle s’entraîne souvent, devant une foule qui s’est levée d’un trait à la fin du match pour applaudir sa belle performance, qui s’est conclue à presque minuit.

La jeune «Vicky» n’avait jamais joué un match aussi tardif, son entrée en scène ayant été repoussée par la bagarre de trois heures entre les Américaines Coco Gauff et Danielle Collins qui lançait la session de soir.

Elle a semblé aimer l’expérience, même si elle paraissait un peu surprise d’être en salle de conférence aussi tard: «Il doit être presque minuit, là?» s’est-elle interrogée.

Après une troisième ronde en Grand Chelem en mai, à Roland-Garros, Mboko s’offre donc une autre première. Son troisième match du tournoi se jouera jeudi, face à la Tchèque Marie Bouzkova, 39^e mondiale.