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Culture

La Semaine fête ses 20 ans: La mère de Marie-Soleil Tougas nous parlait de sa fille

En avril 2008, la mère de Marie-Soleil Tougas partageait ses émotions.

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François Hamel

2025-04-03T10:00:00Z
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Un peu plus de 10 ans après la mort de Marie-Soleil Tougas dans un accident d'avion, Micheline Bégin, sa mère, annonce qu'elle est en train d’écrire un livre qui lui est consacré, à paraître aux Éditions La Semaine. Elle en donne un avant-goût.

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Micheline Bégin n'a jamais pu voir sa fille une dernière fois. «Elle a eu un accident, et je n'ai pas pu la voir après sa mort. Je n'ai même pas pu voir le lieu où elle est morte. Ça complique le deuil.» Elle a, par contre, l'impression qu'elle est en train de l’amoindrir en écrivant son ouvrage, même si le cheminement s'avère très ardu. «Quand j'ai accepté ce projet, je savais que le processus serait douloureux. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi difficile ni aussi présent tout le temps. Je sors de mes recherches de photos ou de textes vidée, mais vidée! Il y a des moments où je pleure et je pleure encore! Je retourne dans l'émotion de ces moments-là. (Elle essuie ses larmes et reprend son souffle.) C'est sûr qu'il y a des moments extrêmement difficiles. Le simple fait de parler de mes émotions me replonge dans cet état-là. Mais je sais que ce cheminement sera positif en fin de compte. Je vais trouver la fin de quelque chose là-dedans, et ça va me faire du bien.»

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La plaie ne sera jamais complètement refermée, la maman en est parfaitement consciente. «Ça ne me quittera jamais. Marie-Soleil, sa mort et ses 27 ans de vie feront toujours partie de moi. Je vais la pleurer pour le restant de mes jours. Je ne peux pas dire: “Quand j'aurai 85 ans, je ne pleurerai plus Marie-Soleil.” Non. Ça, c'est clair. Parfois, une fleur, une robe, un mot à la radio ou une personne suffisent à me la rappeler et, tout à coup, l'émotion revient. Parfois, l'émotion est belle, parfois, elle est difficile.»

Au moment de sa disparition, la jeune comédienne et animatrice chérissait plusieurs grands projets, tant personnels que professionnels. «Elle rêvait de faire du cinéma. Elle aurait écrit ses propres scénarios si aucun projet de film ne lui avait été soumis. Ayant étudié en lettres à l'université, elle écrivait beaucoup et bien, ce qu'elle tenait de son père. Au moment où elle est morte, elle avait le projet de continuer des cours de pilotage pour conduire un hydravion. Elle suivait aussi des cours d'accordéon. Celui qu'elle avait loué paraissait énorme sur elle! Et c'est sûr qu'elle souhaitait avoir un enfant.»

Micheline Bégin garde énormément de beaux souvenirs associés à Marie-Soleil, mais deux en particulier sortent du lot. «Le souvenir le plus important que je garde d'elle, c'est son rire. Dans ma tête, je l'entends encore rire. Ça, c'est extraordinaire! Vous voyez, là, je pleure, mais j'ai davantage envie de rire que de pleurer! Ce rire-là était magnifique. Autrement, il y a trop de beaux souvenirs. La dernière fois qu'elle m'a crié: “Mimi, je t'aime!” au téléphone, c'est un très beau souvenir dont je vais aussi parler dans le livre. Ça a pris de l'importance parce que c'est arrivé peu de temps avant qu'elle meure.»

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