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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

La saison politique de tous les dangers: voici les défis des partis politiques à un an de l’élection générale de 2026

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Photo portrait de Rémi Nadeau

Rémi Nadeau

2025-08-16T04:00:00Z
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À un an de l’élection, bien des changements se dessinent dans le portrait politique au Québec. Voici les défis de chaque formation alors qu’elles se préparent pour la rentrée.


Son gouvernement est en chute, mais François Legault amorce une tentative de nouveau départ.

Un caucus spécial visait à calmer ses députés inquiets et à déterminer de nouvelles positions sur différents enjeux.

Le remaniement ministériel pourrait donner une impression de nouvel élan, mais l’exercice risque d’engendrer des frustrations.

La clé? Retrouver l’ADN de la CAQ en démontrant plus d’efficacité et en misant sur un nationalisme fort.

Le problème, c’est que les coffres sont vides. Et peut-être que la population n’écoute plus...

Photo Marc-André Gagnon
Photo Marc-André Gagnon


PSPP et les risques de déraillement

Le PQ jouit encore d’un superbe élan, mais attention à l’essoufflement. L’année aura des airs de marathon pour PSPP.

Il a démontré beaucoup de flair sur les enjeux jusqu’ici, mais semble embêté sur les moyens à prendre après s’être engagé à réduire le prix à la pompe.

Le chef a dû corriger le tir après certaines sorties et marche sur une fine ligne en immigration.

L’ajout d’un sixième député aidera.

Réussira-t-il à rester calme, alors que les questions sur le référendum et les pourtours du projet souverainiste s’abattront sur lui à répétition comme un marteau piqueur?

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Photo d'archives, Ben Pelosse
Photo d'archives, Ben Pelosse


Opération décollage pour Pablo

Les libéraux se sont tapés sur les cuisses à pourfendre le gouvernement et observer le spectacle de son enlisement dans Northvolt, SAAQclic et HMR notamment.

Mais présenter une vision afin de devenir une alternative sérieuse et alléchante ne sera pas une mince affaire, après avoir perdu l’électorat francophone depuis des années.

Surtout que le nouveau capitaine Pablo Rodriguez, bien que fringant, provient du PLC et ne possède pas encore les réflexes de ses adversaires.

Pour prendre son envol, le chef devra démontrer rapidement qu’il maîtrise les contenus, et non seulement les contenants.

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay


La boussole de Ruba pour traverser le désert

Les temps sont durs pour QS. Les piliers GND et Manon Massé ont pris des pas de côté, et d’autres n’ont plus le feu sacré.

Très peu probable que la course au co-porte-parolat soulève les passions dans les chaumières.

Bouée possible? Susciter un peu d’intérêt avec des idées qui sortent des sentiers battus, tout en demeurant financièrement réalistes.

Photo d'archives
Photo d'archives


Le polissage de Duhaime?

Le chef du PCQ a été ébranlé par la défaite, après s’être entièrement investi dans Arthabaska.

Mais la progression du vote du parti devrait être un carburant.

Rester cohérent avec ses convictions tout en élargissant son bassin de fidèles, voilà sa mission, après avoir pansé ses plaies.

Photo Andréanne Lemire
Photo Andréanne Lemire

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