La saga des chirurgies en Tunisie se poursuit: influenceurs et représentantes de MedEspoir se prononcent
Billie .ca
Ayant marqué les derniers jours par la polémique entourant leurs interventions esthétiques, les influenceuses impliquées avec la clinique Medespoir s'expriment encore, et en font s'exprimer d'autres en retour.
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Les créatrices de contenu qui travaillent pour le centre de chirurgie esthétique, notamment Jessica Dubé (Mlle Jess), Marie-Maxime Miron, Natasha Bye et Valérie Secchi, ont reçu des réactions mitigées et surtout enflammées de leur contenu abordant ouvertement leurs expériences chez MedEspoir en Tunisie et les effets secondaires de leurs procédures. Tandis que certains les appuient et leur envoient leur courage, d'autres s'indignent puisque les dangers potentiels de ces chirurgies et la nature inquiétante des impacts sur leur santé semblent minimisés dans leurs vidéos, qui mettent plutôt l'emphase sur leur satisfaction face à la clinique tunisienne.
En effet, entre fatigue hyper marquée et paralysie au bas du visage, les Reels de Natasha et de Mlle Jess ont inquiété cette semaine, puisque malgré le fait que ces symptômes peuvent s'expliquer par leur passage sous le bistouri, certains estiment surprenant que les représentantes ne s'éternisent pas là-dessus, ni sur les explications des risques bien présents de se lancer à l'étranger dans ce genre de chirurgies.
Peu de temps après avoir publié le résultat de sa rhinoplastie, et suivant la vidéo de Mlle Jess se soulevant contre ceux qui jugeaient ses interventions médicales, Marie-Maxime s'est prononcée franchement sur la controverse:
«Je n'embarque pas dans toute cette saga autour de mon nouveau travail. Je comprends les inquiétudes de certaines personnes, et c'est tout à fait légitime. Par contre, je peux vous assurer que je me suis bien informée sur tout ce que je devais savoir. Peut-être que ce rôle est encore peu connu ici, mais je suis d'autres femmes qui, comme moi, accompagnent leurs clients et clientes dans leur parcours à l'étranger.
Je ne banaliserai jamais la chirurgie esthétique. Je suis en confiance de collaborer avec Medespoir, et je sais que le risque zéro n'existe pas. Tout ce qui est médical ne relève pas de moi : mon rôle, c'est l'accompagnement, la coordination et de m'assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles.»

Une prise de parole terre à terre sur ce qu'implique la décision de faire une chirurgie esthétique, mais qui précise pourtant que son rôle dans l'opération MedEspoir n'en est qu'un d'accompagnement pour les futurs clients, et que Marie-Maxime ne se considère aucunement impliquée dans l'aspect médical de la chose (qu'elle attribue plutôt au docteur Gam Youssef).
Toutefois, c'est là l'enjeu à nouveau soulevé par Brendan Mikan et par les internautes... Plusieurs ont l'impression que leur contenu continue de banaliser les retombées médicales de leurs interventions, dans un moment où certaines femmes reviennent de leurs opérations à l'étranger après une expérience cauchemardesque alors qu'elles rêvaient d'avoir un traitement aussi fantastique que le racontent les influenceuses commes celles employées par MedEspoir. C'est donc ça qui pousse quelques créateurs à mettre en garde leur communauté quant aux risques de ces procédures majeures, surtout lorsqu'elles sont réalisées sans s'être informé ou avoir consulté son professionnel de la santé:
«Les conséquences peuvent-être majeures... tu as seulement un corps, une fois que le mal est fait, il est trop tard.»

Comme le dit bien Brendan: l'important, si c'est réellement quelque chose qui nous intéresse, c'est de faire nos recherches et vérifications avant d'impliquer corps et argent dans une chirurgie de cette ampleur, et d'être bien conscient de tout ce que ça implique!