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L'article provient de Le Journal de Montréal

La ruée vers les centres de jardinage pour des fruits et des légumes

La passion du jardinage gagne du terrain

Portrait de Pierre Potvin, propriétaire du centre de jardinage Frank Fleuriste.
Portrait de Pierre Potvin, propriétaire du centre de jardinage Frank Fleuriste. Joël Lemay / Agence QMI
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Photo portrait de Marianne Langlois

Marianne Langlois

2023-05-09T23:30:00Z
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De nombreux Québécois se ruent dans les centres de jardinage pour acheter de quoi cultiver fruits et légumes chez eux afin de limiter les impacts de l’inflation sur leur porte-monnaie.

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«On sent l’engouement pour tout ce qui est comestible depuis l’année dernière, mais cette année, ça tend à augmenter», lance Pierre Potvin, co-propriétaire de Frank Fleuriste, une entreprise familiale installée à Montréal depuis 73 ans.

La popularité des plantes et des fleurs d’extérieur continue de croître cette année, mais de plus en plus de fruits et de légumes feront leur apparition dans les jardins.

Pierre Potvin, propriétaire de Frank Fleuriste.
Pierre Potvin, propriétaire de Frank Fleuriste. Joël Lemay / Agence QMI

«Tout ce qui est fruitier, autant des petits arbustes comme des poiriers, des pruniers ou des bleuetiers, eh bien, disons que les gens se les arrachent», observe, Marie-Ève Montminy, qui travaille au Centre jardin Montminy à La Pocatière.

Le propriétaire de la Pépinière Di Sabatino et fils à Terrebonne rapporte également qu’une bonne partie de sa clientèle se tourne vers le jardinage pour éviter d’aller à l’épicerie. 

«Les fruits sont très populaires cette année», laisse tomber Nino Sabatino, qui vend également des arbustes, des plantes et des fleurs. 

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Activité en famille

Bien qu’économiser soit une motivation évidente pour faire pousser ses légumes, plusieurs y prennent plaisir rapidement.

«Je dirais que les gens veulent premièrement économiser, puis ils se disent que ce n’est pas trop compliqué alors, ils continuent à cultiver», constate Mme Montminy.

Des parents suggèrent même à leurs enfants de choisir les plantes qui leur plaisent et d’en assurer la survie tout au long de l’été.

«Ce n’est pas rare de voir des enfants qui se mettent au jardinage [...] je suggère souvent de commencer avec un bon plant de cerises de terre. C’est assez simple à entretenir», explique-t-elle.

Des initiatives comme La boîte à planter offrent aussi aux parents une option pour s’initier au jardinage avec les tout-petits. L’entreprise de Québec se spécialise dans le prêt à planter et offre depuis un an des ensembles de départ. 

«On sent vraiment que c’est plus qu’une mode en ce moment», lance Marie-Christine Leblanc, co-fondatrice de La boîte à planter, qui s’attend à vendre plusieurs milliers de boîtes encore cette année. 

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Petits conseils

Opter pour des semis plutôt que des plants peut être une façon simple d’économiser.

Amateurs de bleuets, un plant de trois pieds coûte une vingtaine de dollars et produit environ un litre de petits fruits dès la première année.

Plusieurs adeptes de jardinage suggèrent de mettre des retailles alimentaires de légumes dans l’eau. Dès qu’on voit les racines, on peut les planter.

Pour éviter de se faire voler ses aliments par des écureuils, des experts suggèrent d’utiliser du fumier à poules. On peut également installer un abri en broche autour du jardin. 

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