La reprise des sports se met en branle
TVA Nouvelles
Avec les allègements sportifs annoncés vendredi par le gouvernement du Québec, plusieurs entraîneurs et athlètes se préparent à retrouver leur sport.
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La nouvelle de réouverture sportive était très attendue par Antoine Vallières, entraîneur à l’école Les Dynamix située à Varennes, en Montérégie.
«On sent qu’on fait un pas en avant», a affirmé l’entraîneur.
Il estime que plusieurs athlètes ont renoncé à leur sport, faute de pouvoir le pratiquer quotidiennement pendant la pandémie.
«Ça va être tout un défi de recommencer à zéro», a reconnu Megan Therriault, athlète et étudiante.
L’entraîneur espère donc que l’accès aux installations pourra permettre la reprise des activités de plusieurs sportifs, même si cela impose une nouvelle organisation dans les horaires et les entraînements.
Mais l’allègement des mesures reste cependant limité, alors que le sport ne pourra être pratiqué qu’en solo ou en famille dans les zones rouges.
Une décision qui peut avoir des conséquences coûteuses sur les séances d’entraînement.
«Sur le tarif régulier d’une séance, qui peut être de 10 à 15$ de l’heure pour un cours récréatif, [maintenant], c’est plus [le] double», a précisé M. Vallières.
Une course à l’embauche des entraîneurs a également été enclenchée, beaucoup d’entre eux ayant décidé de ne pas revenir, a expliqué Antoine Vallières.
La ministre Isabelle Charest a annoncé, vendredi, un retour graduel des sports, avec la reprise des activités parascolaires dès le 15 mars prochain et le retour des gyms à partir du 26 mars.