LA raison pour laquelle Burns joue encore à 40 ans

Le défenseur Brent Burns est devenu l’équivalent d’un meuble qu’on ne remarque plus dans une maison, car les partisans se sont habitués à apercevoir sa barbe proéminente durant les matchs de la Ligue nationale et ce sera encore le cas la saison prochaine.

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Le vétéran de 40 ans amorcera cet automne sa 22^e campagne en carrière, lui qui a signé un contrat d’un an et d’un million $ avec l’Avalanche du Colorado mercredi. Affirmer qu’il a la passion pour son métier est assurément un euphémisme, car à son âge, de nombreux hockeyeurs ont déjà opté pour la retraite. Rappelons aussi qu’il vogue sur la plus longue séquence active de matchs disputés dans le circuit, soit 925.

Or, si plusieurs estiment que Burns n’a plus rien à prouver, le principal intéressé trouve sa motivation en gardant en tête un objectif précis. Et cet objectif est bien évident: l’arrière revendique le sixième plus haut total de parties jouées à vie (1497) par un non-gagnant de la coupe Stanley.

«J’aime toujours le hockey. Éprouver de la passion pour cela, je crois que c’est le plus important. Le facteur déterminant à mes yeux, c’est qu’il y a quelque chose à aller chercher. Donc, je suis très motivé par cela. Un gros but demeure à atteindre», a-t-il commenté au site NHL.com.

«Cela constitue une part cruciale pour moi. Il s’agit d’un accomplissement que je veux réellement. Et ce n’est pas facile du tout», a-t-il insisté sur la possibilité de participer à la finale et de la remporter.

Des chances logiques

Conséquemment, Burns s’est assuré de choisir une formation ayant des chances logiques de réussir. À Denver, Nathan MacKinnon a déjà mené les siens au sacre ultime en 2021-2022 et les «Avs» possèdent le talent requis pour gagner.

Sur le plan individuel, l’ancien des Sharks de San Jose mise sur une expérience significative qui devrait aider les Cale Makar et Devon Toews à la ligne bleue.

«J’ai 40 ans, mais je peux encore apprendre énormément. Je ne sais pas si je pourrai tout faire cela, mais j’aime cette partie du métier, soit celle d’apprendre en voyant les gens autour de vous», a-t-il dit en évoquant Makar, le plus récent lauréat du trophée Norris. «C’est un aspect fondamental et il faut essayer de s’adapter au besoin. Beaucoup de gars autour de moi peuvent m’aider en ce sens.»

En 2024-2025, le tireur droitier a récolté 29 points, dont six buts, en 82 rencontres avec les Hurricanes de la Caroline, tout en conservant un différentiel de +7.